[Mise à jour] Bien-être animal : la formation du « référent » se met en place
Annoncée en janvier 2020, la nomination d’un référent bien-être animal par élevage est actée depuis le 16 décembre dernier, avec à la clé une formation obligatoire pour les éleveurs de volailles et de porcs, uniquement.
Annoncée en janvier 2020, la nomination d’un référent bien-être animal par élevage est actée depuis le 16 décembre dernier, avec à la clé une formation obligatoire pour les éleveurs de volailles et de porcs, uniquement.
Depuis le 1er janvier, chaque élevage doit afficher l’identité du référent en bien-être animal dans le registre d’élevage, qui peut être un salarié ou l’exploitant. Ce dernier prévient la DDPP de sa désignation par un simple courriel (pas de Cerfa à remplir).
En volailles, toutes espèces confondues, le référent bien-être animal (BEA) doit suivre obligatoirement une formation qu’il devra démarrer avant le 1er juin et achever en 18 mois. Elle comprend 2 heures de distanciel (e-learning) et 7 heures de présentiel avec un formateur habilité, les deux modules pouvant être contractés auprès d’opérateurs différents.
Une instruction du ministère de l'agriculture précise que certaines formations suivies depuis janvier 2018 (liste détaillée en annexe de l'instruction), dispensent les candidats référents à suivre le module formation de 7 heures. C'est notamment le cas pour les éleveurs de poulet ayant suivi la formation bien être animal .
Former les formateurs
Pour le moment, il n’y a pas de liste officielle des structures agréées, dans la mesure où cette formation doit être réalisée par des formateurs préalablement labellisés par les organismes de financement Vivéa (pour les exploitants) et Ocapiat (salariés). A date, seuls les vétérinaires sont automatiquement habilités. Les autres (technicien, centre de formation…) seront formés par l’Itavi ou par la SNGTV (structure de support technique des vétérinaires). Les premières formations de formateurs démarrent en mars.
Le certificat délivré restera valable sept ans, au-delà desquels une actualisation des connaissances est jugée nécessaire. Par ailleurs, certains nouveaux diplômes agricoles donnent droit d’office au certificat BEA (BTS, BPREA, CS porc mais pas avicole).