Alimentation des volailles : L’origine des ingrédients affecte l’empreinte carbone
Le pays de fabrication des acides aminés impacte la baisse de l’empreinte carbone de la volaille.
Le pays de fabrication des acides aminés impacte la baisse de l’empreinte carbone de la volaille.
En remplaçant le soja importé par des céréales et des acides aminés européens, la baisse de l’empreinte carbone de la production de volaille peut atteindre 15-20 %.
« Les fabricants d’aliment doivent demander l’origine des ingrédients remplaçant le soja et utiliser les valeurs d’analyses de cycle de vie indiquées par leurs fournisseurs de matières premières, estime Josselin Le Cour Grandmaison, de Metex Animal nutrition. Des bases de données comme Agribalyse ou GFLI peuvent aussi être utilisées. »
Voici trois exemples montrant l’impact de l’origine :
L’empreinte carbone de la L-Lysine venant de Chine est de 9,1 kg eq. CO2, contre 1,9 kg eq. CO2 si elle est produite en France, indique une ACV (Analyse de cycle de vie) réalisée par la société de conseil Evea.
L’empreinte carbone du soja nord américain est de 0,5 kg eq. CO2 mais de 4,3 kg eq. CO2 s’il vient du Brésil, d’après la base de données GFLI.
Un fabricant d’aliment poulet de chair a réduit l’empreinte carbone de 9,2 % avec des acides aminés européens et de 6,8 % avec des acides aminés chinois, selon la société de conseil Blonk, lorsque celui-ci a baissé de 1 point la teneur en protéines.