Accord UE-Ukraine : Demi victoire pour l’agriculture
Réunis à Strasbourg le 13 mars, les eurodéputés ont finalement décidé d’amender la proposition de la Commission européenne concernant les mesures commerciales pour l’Ukraine.
Réunis à Strasbourg le 13 mars, les eurodéputés ont finalement décidé d’amender la proposition de la Commission européenne concernant les mesures commerciales pour l’Ukraine.
Hier en fin d’après-midi, par 347 voix pour, 117 contre et 99 abstentions, les eurodéputés ont approuvé le renouvellement des mesures de libéralisation du commerce avec la Moldavie et amendé la proposition sur l'Ukraine pour renforcer la protection des agriculteurs.
En effet, l’amendement déposé par le groupe PPE a été adopté de justesse, par 296 voix contre 270 et 12 abstentions, il propose d’inclure les céréales (blé, orge, avoine, maïs) et le miel au dispositif de «frein d’urgence».
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L’amendement inclut l’année 2021, en plus de 2022 et 2023, dans le calcul de la période de référence. Ce qui devrait réduire sensiblement le niveau du seuil de déclenchement du frein d’urgence pour la volaille, estimé par l’interprofession de la volaille (Anvol) à 200 000 tec avec la référence 2022-2023.
Ce résultat satisfait les organisations et coopératives agricoles de l'UE. Pour le Copa-Cogeca, « la décision du Parlement européen envoie un signal fort, mais la prudence reste de mise. »
En effet, cette avancée notable doit être confirmée au cours des très prochaines négociations qui vont avoir lieu entre la Commission du commerce international du Parlement et le Conseil de l’UE, afin de parvenir à un accord final.
L’accord doit entré en application le 6 juin prochain, pour une durée d’un an.