Un diagnostic pour mieux prévenir l’infestation du pou rouge en poules pondeuses
Elanco propose une démarche d’accompagnement pour aider les éleveurs de poules pondeuses à lutter contre l’acarien Dermanyssus Gallinae.
Elanco propose une démarche d’accompagnement pour aider les éleveurs de poules pondeuses à lutter contre l’acarien Dermanyssus Gallinae.
Pour le pou rouge, l’heure est aussi au déconfinement. À l’arrivée des beaux jours, la durée du cycle de reproduction de Dermanyssus gallinae se réduit avec la hausse des températures et de l’hygrométrie. L’augmentation des populations s’accélère. Cette période oblige l’éleveur de poule pondeuse à davantage de vigilance. L’enjeu est d’agir avant que le bâtiment ne soit infesté, les colonies de poux visibles ne représentant que la partie découverte de l’iceberg. En dehors des repas du sang de la poule réalisés surtout de nuit, le pou se cache dans de multiples interstices. Cela rend la surveillance du niveau d’infestation plus difficile, en particulier dans les bâtiments alternatifs. Les populations de poux sont concentrées dans les endroits où les poules restent immobiles longtemps. « L’étape préalable pour une bonne anticipation est de bien identifier les zones à risques », confirment Aurélien Desroches et Pierre Riner, d’Elanco. Dans les bâtiments au sol, ils conseillent de surveiller en particulier les perchoirs, les assiettes, les systèmes antiperchage, les colliers de serrage des chaînes d’aliment ou les dessous de chaînes plates (voir ci-contre). « Il faut aussi soulever les jonctions de caillebotis, les caches de bandes à œuf à l’extérieur du nid et au niveau des passages d’hommes. » Le niveau d’infestation peut différer selon les zones du bâtiment. Les endroits sous-ventilés sont par exemple plus propices au développement du pou rouge.
Une approche technique globale
Pour aider l’éleveur et le technicien à mieux appréhender ces zones à risques, le laboratoire Elanco a développé un outil de diagnostic personnalisé. Comprenant une quarantaine de points de contrôle, il vise à évaluer le niveau d’infestation (piégeage, identification des stades) et à faire un bilan de la situation sanitaire (pression salmonelle, nervosisme, picage, résultats techniques), des conditions d’élevage (ambiance, gestion de la lumière), des protocoles de prévention et de traitement mis en place. « Avec ce diagnostic, nous revalidons l’ensemble des étapes clés dans la gestion du pou rouge. Bien souvent, les causes sont à identifier dès le précédent vide sanitaire », souligne Pierre Riner. D’une durée d’une heure, le diagnostic permet d’avoir une approche globale de la gestion du pou dans l’élevage et de mettre en avant les points d’amélioration. L’objectif final du diagnostic étant d’aboutir à un programme d’actions personnalisé. À la demande, le laboratoire peut aussi accompagner l’éleveur lors de l’application d’un traitement contre les acariens puis faire une visite de contrôle par monitoring notamment à l’aide de pièges à poux. Cette démarche diagnostique est également déployée dans la gestion du ténébrion en volaille de chair. Elanco sensibilise par ailleurs les éleveurs à l’importance d’un bon matériel pour le traitement réalisé par pulvérisation. « Un équipement adapté permet de réduire considérablement la pénibilité et surtout incite à respecter les dosages. » Il préconise notamment les pulvérisateurs de type électrique et de grande capacité, sur chariot à roulettes avec un long dévidoir (jusqu’à 50 m, tels que le modèle Pyla 50 (1)).
Des pièges pour agir au bon moment
5 zones à risque de poux à surveiller en bâtiment alternatif