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Tournesol - Le groupe Avril souhaite augmenter ses capacités de trituration

Le groupe Avril espère que la France réduira sa dépendance aux importations d'huile de tournesol alimentaire.

© Bru-nO - Pixabay

Les dirigeants du groupe Avril ont annoncé un projet d’augmentation des capacités de trituration de graines de tournesol de la filiale Saipol à 1 Mt dans les 2 ou 3 ans, contre 700 000 t actuellement, lors d'une conférence de presse à Paris le 14 avril. Ceci afin d’absorber la hausse des surfaces en France.

Les responsables d'Avril aspirent à ce que les volumes hexagonaux de graine de tournesol augmentent de 30% environ dans les deux années à venir. Mais pour absorber ces nouveaux volumes, il est nécessaire d’augmenter les capacités nationales de trituration, et donc de Saipol. Toutefois, impossible de savoir pour l’instant s’il s’agira de construire de nouvelles usines ou d’augmenter les capacités des sites déjà existants. « Il faut au moins 18 mois pour construire une nouvelle usine (...) Nos sites existants peuvent "switcher" de la trituration de colza au tournesol », commente Jean-Philippe Puig, directeur général d’Avril.

L'objectif est de réduire à terme voire de supprimer la dépendance française aux importations. Jean-Philippe Puig rappelle que la France « est en déficit structurel de tournesol, puisque nous importons chaque année environ 130 000 t d’huile alimentaire (…) La crise ukrainienne n’engendrera pas de pénurie en France, car nous sommes déjà couverts, mais provoque des tensions, faisant grimper les prix (...) Nos marques Lesieur n'achètent que des graines nationales ».
 

La demande de la RHF se reporte sur les grandes surfaces

Si des magasins français se retrouvent à court de bouteilles de tournesol dans certains cas, « c’est parce que la restauration hors foyer  (RHF) se reporte sur les achats en grande surface, alors qu’elle avait l’habitude d’utiliser d’autres canaux d’approvisionnement, achetant des bidons de 5, 10, 15 à 20 litres. Ajoutons à cela quelques achats de panique de la part d’autres consommateurs traditionnels, obligeant les enseignes à limiter le nombre de bouteilles à emporter », précise le directeur général du groupe Avril. Mais cette situation devrait n'être que temporaire, rassure-t-il.

 

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