Aller au contenu principal

Test bêche : « J’ai compris beaucoup de choses sur la structure de mon sol »

Christophe Mercier, exploitant en Haute-Vienne, s’est basé sur le test bêche pour mieux comprendre l’impact de ses pratiques sur son sol.

Christophe Mercier- GAEC de Lascaux agriculteur haute vienne
Christophe Mercier s'est appuyé sur le test bêche pour mieux comprendre l'impact de ses pratiques sur son sol.
© C. Mercier

« J’ai découvert la méthode du test bêche en groupe, dans le cadre de comptages de vers de terre réalisés sur plusieurs années par la chambre d’agriculture. Débuter en groupe permet de s’exercer à l’observation, à l’interprétation de différentes situations, c’est tout l’intérêt du collectif. On analyse ensemble l’évolution de la structure de nos sols.

Ensuite, il est très facile de le mettre en œuvre chez soi. Je n’avais aucune notion d’agronomie mais grâce au test bêche j’ai compris beaucoup de choses car il permet d’observer très clairement, des résidus de fumier, des traces de labour, des problèmes d’enracinement

En pratiquant le test, j’ai fait évoluer mes pratiques : avant je labourais systématiquement avant et après céréales dans mes rotations avec prairies temporaires. Maintenant je laboure uniquement avant d’implanter la céréale et après je fais juste un travail superficiel. Le test bêche m’a montré que la structure de mon sol a évolué positivement en labourant moins souvent. Donner un coup de bêche permet aussi de décider si c’est la bonne période ou non pour travailler le sol en observant son humidité. »

Gaec de Lascaux, 22 ha de céréales (méteil céréales/pois/fèverole, triticale, épeautre) et 144 ha de prairies temporaires et permanentes. Élevages ovin et bovin viande. Exploitation conduite en agriculture biologique.

Les plus lus

Parcelles avec des infrastructures agroécologiques dans le lointain
Suppression des 4 % de jachère : quel impact sur ma télédéclaration PAC 2024 ?

Dès cette campagne 2024, il n’est plus nécessaire de mettre en place de la jachère, cultures fixatrices d’azote ou …

Installation de stockage de céréales de Jean-Christophe Dupuis, agriculteur à Mancey, en Saône-et-Loire
Stockage des céréales : « Mon installation simple me permet d’atteindre un coût de stockage de 8 €/t »
Jean-Christophe Dupuis est agriculteur à Mancay, en Saône-et-Loire. Depuis 2021, il stocke 1 200 tonnes de grains sur son…
Epandage d'engrais sur champ de blé
Engrais azotés : quelle stratégie d'achat adopter pour la prochaine campagne ?
La nouvelle campagne d’achats d’engrais azotés par les agriculteurs pour 2025 démarre à peine. C’est le moment de réfléchir à sa…
Parcelles agricoles au printemps, colza au premier plan, champ de blé et de colza au deuxième plan
PAC et DPB : les six points à retenir avant de faire un transfert

Le transfert des droits à paiement de base (DPB) est une démarche qu’il ne faut pas prendre à la légère puisqu’elle…

parcelles de blés au printemps
Blé tendre et orge d’hiver : quel impact du froid ces derniers jours ?
Le froid de ces derniers jours est arrivé sur des céréales à des stades sensibles localement. Le point sur le risque de dégâts…
Clément Savouré, agriculteur en Eure-et-Loir
Achat d’engrais : « Nous arbitrons entre l’ammonitrate et la solution liquide en fonction du prix de l’unité d’azote »

Clément Savouré, agriculteur à Le Gué-de-Longroi, en Eure-et-Loir, privilégie les achats d’engrais à la morte-saison pour…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures