Aller au contenu principal

Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur

Le mercredi 2 octobre dans le cadre prestigieux du Sommet de l’élevage a été animée la quatrième édition de la vente aux enchères « Races de France Sélection ». Huit des dix principales races allaitantes étaient rassemblées sous l’égide de la fédération des organismes de sélection. Les seize génisses présentées, sur le ring ou en vidéo, ont trouvé acquéreur, à un prix moyen de 3 920 euros. L’enchère la plus haute a atteint 7 500 euros.

Pour cette quatrième édition dans le cadre prestigieux du zénith d’Auvergne, chaque organisme de sélection des principales races à viande françaises a eu l’opportunité de proposer deux génisses, nées entre mi-2023 et début 2024, issues de son programme de sélection. « Chacune de ces jeunes femelles est le fruit d’un travail collectif de sélection, en visant toujours les mêmes objectifs : développement musculaire exceptionnel, rusticité, docilité et efficacité alimentaire. En bref, toutes les qualités essentielles que l’élevage attend aujourd’hui », rapporte Hugues Pichard, le président de Races de France.

Comme les années précédentes, les enchères se sont tenues simultanément en présentiel et distanciel, l’intégralité étant retransmise en live streaming sur les plateformes web du Sommet de l’Élevage. « Une centaine de personnes étaient connectées au moment de la vente », indique l’organisation.

Une génisse limousine adjugée 7 500 euros

Sur les dix-huit génisses prévues au départ, deux lots ont finalement été retirés en raison du contexte sanitaire. Il s’agissait des deux génisses de race blanc bleu. Quant à celles de race blonde d’Aquitaine, elles ont été présentées en vidéos.

Toutes ont trouvé preneur à un prix moyen de 3 920 euros. Le record de la vente revient à Ulrika, née et élevée à la Scea Coudert dans le Puy-de-Dôme. Elle a été adjugée 7 500 euros et rejoindra le Portugal. C’est la seule qui a été vendue à l’étranger. Les autres animaux partiront pour la plupart dans leurs berceaux d'origine, indique Races de France dans son bilan de vente. 

Retrouvez ci-dessous en photos l’ensemble des génisses présentées sur le ring, qui ont défilé chacune leur tour par tirage au sort :

 

Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race aubrac : Vénus (Roméo INS x Lauréate MTE), du Gaec Beauregard en Lozère. Elle a été adjugée 5100 euros. © L. Pouchard
 
 
Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race aubrac : Varsovie (Rouergat INS x Officelle MTE), du Gaec d'Aulos dans l'Aveyron. Elle a été adjugée 4200 euros. © L. Pouchard
 

 

Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race limousine : Ulrika (Pharaon RJ x Rieuse), de la Scea Coudert dans le Puy-de-Dôme. C'est le top price de la vente, à 7500 euros. © L. Pouchard

 

 
Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race limousine : Ulka (Perfo x Lou RR) du Gaec Elevage Théron dans le Cantal. Elle a été adjugée 2800 euros. © L. Pouchard
 

 

Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race bazadaise : Ulsa (Mighty AIA x Nénette MTE), de la Scea Arrouze dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle a été adjugée 3600 euros. © L. Pouchard

 

 
Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race bazadaise : Ulotte (Nino AIA x Omelette), du Gaec Guinot en Charente-Maritime. Elle a été adjugée 3300 euros. © L. Pouchard
 
 
Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race charolaise : Uzzi (Poétic P RJC x Moselle RR4S), de l'élevage de Michel Mychajliw dans l'Allier. Elle a été adjugée 4500 euros. © L. Pouchard
 
 
Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race charolaise : Verlaine (Rocko RJ x Odyssée RR2E), de chez François Lucand en Côte-d'Or. Elle a été adjugée 3100 euros.© L. Pouchard

 

 
Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race parthenaise : Ungauta (Oignon RRR x Moutarde RCM), de l'élevage de Dominique Bremond dans le Maine-et-Loire. Elle a été adjugée 3400 euros. © L. Pouchard
 
 
Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race parthenaise : Unanime (Riccardo INS x Sacoche INS), du Gaec Christ'al dans les Deux-Sèvres. Elle a été adjugée 4100 euros. © L. Pouchard

 

 
Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race rouge des prés : Urielle (Picsou x Padme), de l'Earl Gervais Anthony dans le Maine-et-Loire. Elle a été adjugée 3000 euros. © L. Pouchard

 

 
Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race rouge des prés : Unique (Joker RQS x Luronne INS), du Gaec Elevage Clémenceau en Mayenne. Elle a été adjugée 3000 euros. © L. Pouchard

 

 
Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race salers : Vénus (Nicky VSV x Savante ESV), du Gaec Van Simmertier dans le Puy-de-Dôme. Elle a été adjugée 3000 euros. © L. Pouchard

 

 
Sommet de l’Élevage 2024 : les seize génisses proposées aux enchères à la vente « Races de France Sélection » ont trouvé preneur
En race salers : Visière (Roman JV x Sirène 2V) de chez Daniel Mayère dans la Loire. Elle a été adjugée 2800 euros. © L. Pouchard

En race blonde d'Aquitaine, Ucoline (Roméo INS x Nicola MDS), du Gaec des Nauzes dans le Tarn et Ultrabelle (Labrador EVS x Mélopée MAG) du Gaec de la Bouissonade dans le Tarn également n'avaient pas pu faire le déplacement. Les deux génisses, présentées à l'écran, se sont bien vendues sans pour autant atteindre les scores de l'année précédente. 

 

Retrouvez la vidéo de la vente aux enchères Races de France Sélection de l’année dernière ici

Les plus lus

<em class="placeholder">boeufs croisés limousines angus </em>
Croisement limousin x angus : des résultats qui bousculent les modèles

Connue pour élever un troupeau limousin bio en autonomie alimentaire depuis plus de vingt ans, la ferme expérimentale de…

<em class="placeholder">Eleveur dans le camembert de sa contention constuite à l&#039;intérieur du bâtiment d&#039;élevage</em>
Bâtiment : « J’ai construit ma contention à l’intérieur du bâtiment pour plus de sérénité »

Au Gaec des Reclous, dans la Creuse, les éleveurs ont construit leur contention en demi-camembert dans le bâtiment d’élevage…

%agr
Rouge des prés : « Combiner conduite économe et revenu avec un troupeau mixte »

Mathieu Chauvé et Florent Cesbron, éleveurs de rouges des prés dans le Maine-et-Loire, valorisent au mieux le potentiel…

paratuberculose bovine prélèvement élevage pédichiffonnettes
Paratuberculose bovine : un nouvel outil de dépistage en élevage allaitant

Pour détecter la paratuberculose bovine, le GDS de l’Aveyron a testé et validé un nouvel outil applicable en élevage allaitant…

<em class="placeholder">Eleveur bovin viande et vaches charolaise à l&#039;estive dans les Hautes-Pyrénées. Pâturage, transhumance, agriculture de montagne.</em>
« Nos vaches charolaises transhument à 1 700 mètres dans les Hautes-Pyrénées »

Pierre et Damien Liarest, dans les Hautes-Pyrénées, emmènent chaque année une quinzaine de vaches charolaises en gestation…

<em class="placeholder">Xavier Ferrand, engraisseur de jeunes bovins dans l&#039;Allier, a créé son mélange d&#039;huiles essentielles pour renforcer les défenses immunitaires des taurillons en atelier ...</em>
Maladies respiratoires des bovins : « J’utilise quatre fois moins d’antibiotiques grâce aux huiles essentielles et à la phytothérapie »

Le Gaec de la Sioule, dans l’Allier, a divisé par quatre son utilisation d’antibiotiques en atelier d’engraissement depuis que…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande