Résultats 2021 : Le groupe Avril sur performe sauf en élevage
A l’occasion de la présentation de ses bons résultats 2021, le groupe industriel et financier Avril a évoqué ses difficultés dans sa branche « Solutions pour l’agriculture », surtout en oeuf
A l’occasion de la présentation de ses bons résultats 2021, le groupe industriel et financier Avril a évoqué ses difficultés dans sa branche « Solutions pour l’agriculture », surtout en oeuf
Comme prévu par ses dirigeants, l’année 2021 a été une année d’accélération des activités et de la rentabilité pour le groupe Avril. « Notre stratégie et nos 7600 collorateurs mobilisés nous permettent d’être un groupe fort et résilient » résume Jean-Philippe Puig, le directeur général.
Désormais, Avril est organisé autour de quatre branches : les activités industrielles liées aux matières végétales (trituration des graines, huiles raffinées, tourteaux, biocarburants…) ; les ingrédients pour l’industrie (oléochimie, protéines végétales…) ; les produits de grande consommation (huiles de table, savons …) ; les solutions pour l’agriculture (métiers de l’aliments avec Feed Alliance, Mixscience et Sanders, fertilisants avec Terrial, filière œuf avec Matine et Ovoteam, et filière porc).
L’œuf s’est enfoncé dans le rouge
Toutes ces branches n’ont pas performé de la même manière. Ce sont les branches « agriculture » et « consommation » qui ont le plus souffert dans des contextes où il était difficile de répercuter des hausses.
Avec un chiffre d’affaires (CA) de 1,8 milliards d’euros, le secteur agricole et transformation dégage un Ebitda (l’équivalent de l’EBE avec les dotations aux provisions prises en compte) de 2 M€, contre 35 M€ pour 1,7 milliards de CA en 2020. Hors filières porcs et volailles, l’Ebitda 2021 remonte à 13 M€.
« Comme tous les opérateurs aval de l’œuf, nous sommes dans le rouge avec Matines et Ovoteam, constate le directeur général. Les revalorisations tarifaires auprès des GMS ont été insuffisantes et nos marges se sont érodées. » Dans ce contexte, la vente des outils aval de la filière œuf annoncée début 2021 n’a pas pu se faire, contrairement au secteur du porc cédé le 1er janvier 2022.
Avec le renversement inattendu du marché de l’œuf, passant d’une surproduction à une sous production provoquée par la grippe aviaire, la reprise des négociations tarifaires devrait mieux se passer. Certaines enseignes ont déjà accepté des hausses sur les œufs coquille.
Jean-Philippe Puig est bien décidé à vendre la filière œuf cette année. Avril se donne jusqu’au 31 mai pour considérer « toutes les options possibles », notamment la vente outil par outil qu’il refusait jusqu’à présent..
Un fonds de soutien aux agriculteurs
Le groupe a aussi annoncé qu’il allait débloquer 6 millions d’euros destinés à venir exceptionnellement en aide aux éleveurs touchés par le renchérissement des matières premières. « On a le devoir d’accompagner les filières plus en souffrance », a expliqué Jean-Philippe Puig.
Disponible dès juillet via la société Sanders, ce fonds visera à accompagner « l’optimisation à l’accès à la protéine, l’installation de nouveaux éleveurs, les transmissions d’élevages, la modernisation des élevages vers la durabilité. » Les modalités et les mécanismes de soutien sont en cours de construction. « Au-delà de l’aide à court terme, c’est pour nous une implication qui vise le long terme » souligne le directeur. Au vu des besoins immenses, le niveau d’engagement pourrait paraitre modeste au vu des bons résultats financiers obtenus.
6,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires
Le groupe indique avoir dépassé les objectifs de son plan stratégique pour la 4e année consécutive :
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Le chiffre d’affaires augmente de 19% et passe à 6,9 milliards d’euros, en lien avec la hausse des matières premières
légende complémentaire : en vert branche grande consommation; en rose branche agro-industrie végétale
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L’Ebitda progresse de 46% à 356 millions d’euros : Ses activités énergétiques et chimiques se sont mieux comportées que la grande consommation alimentaire (et que les Solutions pour l’agriculture
complément de légende : en vert branche grande consommation; en bleu partie Corporate (coûts centraux facturés aux filiales), en blanc Incubateur Avril Développement et projet Prolein-Olein (Ebitda négatif)
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Le résultat net bondit de 155 % à 150 millions d’euros.
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Le développement se poursuit en interne et en externe, avec notamment les acquisitions de
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