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[Mise à jour ] Prix de l'oeuf : Des négociations très tendues avec la GMS

Les négociations annuelles en cours inquiètent les producteurs d'oeufs au plus haut point. Certains distributeurs refusent de revaloriser suffisamment les prix de vente pour tenir compte du coût de production, indique la section oeuf de l'UGPVB.

 

Les centres de conditionnement peinent à obtenir une revalorisation des prix de vente, nécessaire pour répercuter l'importante hausse du coût des matières premières.
© A. Puybasset

"Les OP et leurs éleveurs, menacés par la perspective immédiate de remise en cause de leurs contrats de fourniture d’oeufs aux centres de conditionnement et aux casseries, refusent d’être la variable d’ajustement en cas d’échec total des négociations annuelles en cours", alerte Eric Guellaff, président de la section oeuf de l'UGPVB, qui fédère les organisations de producteurs d'oeufs de Bretagne, Pays de la Loire et Normandie. "Les producteurs sont prêts à se faire entendre si cela devient une question de survie. "

Lire aussi : Les coûts d’alimentation des poules non répercutés en 2021

Malgré la Loi Egalim 2, les centres de conditionnement et les industriels des ovoproduits ont toujours des difficultés à obtenir une revalorisation de leurs prix de vente en tenant compte de la hausse du coût alimentaire. 

"Certains distributeurs (Auchan, Carrefour, Casino et Aldi) refusent toutes prises en compte de cette revalorisation minimum imposée par l’application de la loi", fustigeait Eric Guellaf dans le communiqué du jeudi 3 février. "C’est incohérent puisque leurs fédérations (FCD, FCA) ont participé à la construction des indicateurs du coût de production et à leur validation au sein de l’Interprofession de l’OEuf."

Lundi 7 février, l'UGPVB  a apporté un rectificatif en précisant qu'Aldi avait "contractualisé avec ses fournisseurs d’œufs en intégrant la part aliment sacralisée par la loi Egalim 2."

Pour tenir compte de la hausse du coût des matières premières (+32.5% depuis l'été 2020 soit + 80€/tonne) et d'autres charges (emballage, transport, énergie...), la filière oeuf demande une hausse de 2 cts par oeufs cage, sol et plein air et de 5 cts par oeuf biologique. Ce dernier étant également impacté par les coûts supplémentaires liés à la nouvelle réglementation bio depuis le début de l'année

 

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