Moisson 2023 - Premières tendances en termes de qualité pour les céréales, le colza et les protéagineux
Après Agreste et ses premières estimations de production et de rendement, c’est au tour de FranceAgriMer, d’Arvalis et de Terres Inovia de livrer leurs premières tendances qualitatives observées dans les territoires. Elles seront affinées au cours des prochaines semaines, au fil des analyses en laboratoire.
Après Agreste et ses premières estimations de production et de rendement, c’est au tour de FranceAgriMer, d’Arvalis et de Terres Inovia de livrer leurs premières tendances qualitatives observées dans les territoires. Elles seront affinées au cours des prochaines semaines, au fil des analyses en laboratoire.
Selon FranceAgriMer, Arvalis et Terres Inovia, la récolte de blé tendre présente une « qualité satisfaisante », pour l’essentiel de la production moissonnée avant les épisodes pluvieux survenus à partir de la troisième semaine de juillet. Côté poids spécifiques, ils sont variables mais « restent aux niveaux attendus par les marchés dans la majorité des cas ». Bien entendu, les opérations de tri et de nettoyage par les collecteurs permettront d’améliorer ce critère. Malgré les épisodes orageux survenus au moment de la récolte, « les indices de chute de Hagberg répondent aux besoins de la meunerie et les teneurs en protéines, autour de 11,5 % en moyenne, sont également satisfaisantes ». Attention toutefois, les parcelles du nord-ouest dont la récolte a été différée en raison de pluies importantes et répétées, « verront leur poids spécifique dégradé ». Pour ces territoires, « une attention particulière devra être portée à l’indice de chute de Hagberg ».
Les qualités sont « variables selon les bassins de production » en blé dur. On retiendra que « dans les bassins Ouest-Océan et Centre, la qualité est au rendez-vous avec des teneurs en protéines élevées et des poids spécifiques satisfaisants ; dans le Sud-Ouest, les orages en fin de cycle ont dégradé les poids spécifiques et provoqué du mitadinage. Mais les teneurs en protéines sont bonnes et les indices de chute de Hagberg ont été le plus souvent préservés ». Enfin « dans le bassin Sud-Est, les teneurs en protéines sont faibles ».
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Côté orge d’hiver, les taux de protéines « sont conformes aux exigences brassicoles ». Les trois organismes précisent que « la plupart des orges d’hiver satisfont aux exigences de qualité brassicole. Les teneurs en protéines sont bonnes, avec des moyennes régionales qui oscillent entre 10 et 11 %. Les poids spécifiques sont corrects à bons, sauf dans le Sud suite aux épisodes orageux en fin de cycle. Les calibrages sont hétérogènes et s’échelonnent selon un gradient Est-Ouest, les valeurs les plus élevées se trouvant à l’Ouest du bassin de production des orges brassicoles ». En orge de printemps, les teneurs en protéines sont « satisfaisantes » et les « calibrages hétérogènes ».
Colza et protéagineux
S’agissant de la qualité en colza, « la teneur en huile serait en léger retrait par rapport à l’excellente année 2022. Même si les grains sont petits, leur qualité répond aux exigences de commercialisation avec une teneur en huile comprise entre 43 et 43,5 % aux normes, en ligne avec la moyenne quinquennale ».
Enfin, en protéagineux, la teneur en protéines pour les pois est bonne, de correcte à élevée, dans une fourchette comprise entre 23,5 et 25,6 % de matière sèche. La production française de féverole d’hiver a augmenté de 30 % cette année sous l’effet conjugué de la progression des surfaces et des rendements.