Plan protéines : les aides à l’équipement victimes de leur succès
En 48 heures, FranceAgriMer a enregistré 4 000 dossiers de demandes de subventions pour l’aide à l’investissement matériel dans le cadre du plan protéines. Les sommes cumulées atteignent 63 millions d’euros, bien au-delà des 20 M€ prévus, conduisant à la suspension de la téléprocédure.
En 48 heures, FranceAgriMer a enregistré 4 000 dossiers de demandes de subventions pour l’aide à l’investissement matériel dans le cadre du plan protéines. Les sommes cumulées atteignent 63 millions d’euros, bien au-delà des 20 M€ prévus, conduisant à la suspension de la téléprocédure.
Une avalanche de dossiers : dans les 48 heures qui ont suivi l’ouverture de la téléprocédure pour déposer une demande d’aide à l’investissement matériel proposée dans le cadre du plan protéines, 4 000 dossiers ont été enregistrés, pour un montant de 63 millions d’euros. Malheureusement, l’enveloppe allouée n’est que de 20 millions d’euros.
Devant cet engouement, FranceAgriMer a annoncé la suspension de la procédure le 15 janvier, le temps de traiter cette première vague. Les dépôts de dossiers pourraient rouvrir au 27 janvier. Mais encore faudrait-il dégager de nouvelles ressources pour ne pas laisser un grand nombre d’agriculteurs sur leur faim. La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de Haute Vienne réclament ainsi une « rallonge significative d’enveloppe ».
Ces aides à l’investissement constituent l’une des mesures annoncées dans le plan protéines, lui-même inclus dans le volet agricole du plan de relance annoncé par le gouvernement. Elles visent à aider les « investissements en agroéquipements des exploitations agricoles portant sur des matériels pour la culture, la récolte et le séchage des espèces riches en protéines ainsi qu’au développement des sursemis de légumineuses fourragères ». Sont aussi concernées les dépenses pour des semences permettant l’enrichissement des prairies en légumineuses fourragères. Le plafond de dépenses éligibles est fixé par demande à 40 000 € HT pour les matériels et 5 000 € HT pour l’enrichissement des prairies en légumineuses.