Matériel d'analyse
PerkinElmer souhaite une meilleure qualité de la protéine en blé
L’intégration de Perten Instrument, acquis par PerkinElmer en 2014, est désormais effective et l’ensemble des activités de la nouvelle entité se présente désormais sous le nom de PerkinElmer.
« Le parc installé en France d’analyseurs et de mesure du temps de chute de Hagberg a été particulièrement sollicité cette année », reconnaît volontiers Christian Serry, responsable du développement France de l’unité Alimentation chez PerkinElmer. Idem pour la recherche alpha-amylase, une enzyme produite par la germination des grains. « Il est vrai que les phénomènes de germination sont difficilement prévisibles, mais avec les aléas climatiques plus fréquents, une anticipation sera nécessaire de la part des coopératives et négoces céréaliers, s’ils ne veulent pas se trouver démunis de solution de contrôle le moment venu. »
Autre problématique observée cette année, « c’est la coexistence de technologies aux précisions bien éloignées pour la mesure d’humidité des grains sur le territoire français. Cette fracture technologique a très logiquement entraîné des distorsions dans l’analyse des teneurs en eau à la récolte ». Pour mettre fin à l’hétérogénéité du parc national en la matière, « une intervention du législateur serait plus que bienvenue ».
Enfin, si des efforts ont été faits par l’ensemble de la filière céréale quant à l’obtention d’un meilleur taux de protéines dans les blés, il n’en reste pas moins vrai qu’un autre effort doit être réalisé pour améliorer la qualité de la protéine, notamment pour satisfaire la demande de la 3e transformation. « À l’instar d’autres pays producteurs de blés premium, nous pensons qu’utiliser plus systématiquement un indicateur pertinent et facilement interprétable tel que le taux de gluten humide peut contribuer à viser l’excellence qualitative ».