« J’ai économisé du temps et des efforts à la traite en changeant de faisceaux »
Camille Fleury, éleveuse en Gaec (160 Prim Holstein, 1,85 ml) à Saint-Étienne-de-Mer-Morte, en Loire-Atlantique.
« Nous nous sommes équipés des faisceaux Evanza en 2019, deux ans après avoir mis en route notre nouvelle salle de traite DeLaval 2x16 TPA. La réduction du temps de traite a toujours été une de nos priorités, ce qui nous avait déjà conduit à choisir des manchons Clover à la forme en trèfle dans notre ancienne salle de traite 2x8 en épi. À l’époque, le changement de manchons nous avait fait gagner 15 minutes sur la traite des 120 vaches. Avec le faisceau Evanza, on garde les avantages acquis avec la forme du Clover et on va plus loin en termes de confort de traite et de temps de maintenance. Les faisceaux sont très légers, ce qui se ressent à la fois sur ma fatigue physique et sur la stabilité des manchons. Ces derniers ont aussi la particularité d’intégrer une lèvre en silicone, qui épouse bien la forme du trayon. J’observe ainsi beaucoup moins de prises d’air et de décrochages accidentels depuis l’arrivée des nouveaux faisceaux. Nous avons aussi été bien accompagnés pour optimiser les paramètres de traite en lien avec ce nouvel équipement. Le niveau de vide est réglé à 44 kPa, le rapport de pulsation à 70/30 et le seuil de dépose à 300 g/min.
Une maintenance simplifiée et espacée
L’autre point fort du faisceau Evanza, c’est son système de cartouche pour changer les manchons. Ce n’est plus du tout une corvée comme ça l’était auparavant et en plus, cela revient deux fois moins souvent : tous les 15 mois dans notre cas pour respecter l’intervalle de 5 000 traites. Et pour les tuyaux courts à lait, qui se retirent tout aussi facilement grâce à un système quart de tour, l’intervalle est même de 10 000 traites. J’ai pu remarquer que les manchons en matière plastique ne se déforment pas du tout contrairement aux anciens en caoutchouc. Attention cependant à ne pas griffer la lèvre en silicone, ça m’est arrivé en utilisant un obturateur mal adapté ou lors d’un choc du manchon à cause d’une corde décrochage automatique mal ajustée. En termes financiers, les consommables sont deux fois plus chers, mais comme on les change deux fois moins souvent, ça s’équilibre. Quant au prix du faisceau environ 20 % plus élevé, on l’a compensé par une reprise à bon prix de nos anciens faisceaux qui ne dataient que de deux ans. »