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Cotations : tendances et perspectives de la semaine 4
Marché du poireau : un climat moins propice

Quelques tendances et perspectives des prix des légumes pour la semaine 4

poireau
© Philippe Gautier-FLD

Tendance : un négoce plus calme

Le commerce des légumes a marqué le pas, en semaine 3, avec le redoux sur l’Hexagone qui a fait suite à la vague de froid précédente. Cela s’est traduit par un repli de la consommation, pour la plupart des produits de saison. La moindre activité au stade de gros, toujours liée à la fermeture de la restauration, en cette période de pandémie de Covid-19, et les plus larges apports (notamment en chou-fleur et en endive) ont également contribué à accentuer la pression sur les prix. En fruits, le commerce du kiwi s'est légèrement ralenti. Les ventes de poire et de pomme ont conservé un rythme satisfaisant pour la saison, face à  des stocks décroissants.

Perspective : un contexte incertain

La remontée des températures, attendue en ce milieu de semaine 4, est de nature à freiner encore le développement de la consommation des légumes d'hiver et à favoriser la progression de certaines productions. De quoi contribuer au maintien d’un équilibre commercial encore précaire et d’une tendance plus ou moins baissière des prix. D’autre part, outre la fin de mois, qui n'est jamais très propice au développement des ventes, la menace d’un prochain confinement risque de peser aussi sur le commerce. En poire et en pomme, le bon écoulement des stocks est de nature à soutenir les cours.

Carotte : un commerce peu animé

Le rythme d'écoulements est resté stable —3.200 t, au départ du Sud-Ouest— et le marché peu animé, face à une demande plus attentiste et à un négoce, au stade de gros, toujours très réduit.

Les soldes, la fin de mois et le manque de visibilité des acheteurs sur la consommation à venir (face à un éventuel durcissement des mesures anti-Covid) risquent de freiner les sorties.

Chou-fleur : réajustements baissiers

Bien que plus soutenu avant le week-end, grâce aux réassorts des centrales, le marché s'est montré plus bataillé, en semaine 3, avec de plus larges apports bretons (3,77 M de têtes) et une demande prudente.

Les opérateurs s'attendent à un équilibre du marché encore fragile, avec la douceur actuelle qui réactive la pousse, et des acheteurs rendus plus prudents, malgré un courant export présent.

Échalote : bon négoce

Le marché est resté animé par une demande de réassorts des centrales et, surtout, par un courant à l'export (notamment vers l'Allemagne et les Pays-Bas). Les cours ont conservé des bases fermes.

Endive : une filière plus lourde

Le commerce est resté peu animé, ces derniers jours, avec de faibles ventes, face à un disponible plus étoffé dans le Nord (4.170 t, en semaine 3), maintenant une pression baissière sur les prix.

Le marché s'annonce bien fourni et sous pression, même si, ponctuellement, quelques actions promotionnelles restent programmées dans les magasins, pour les jours à venir.

Oignon : courant régulier

Quelques promotions en GMS et l'export ont permis le maintien d'un flux régulier, ces derniers jours, face à un commerce peu extensible et contrarié par la mise en place du couvre-feu généralisé à 18 h.

Poireau : un climat moins propice

Un léger mieux s'est fait sentir, à l'approche du week-end, mais la semaine 3 a été moins propice au commerce, suite au redoux sur l'Hexagone, induisant un repli de la consommation et des cours.

Si un réveil progressif du commerce est envisagé, celui-ci ne devrait pas s’amorcer avant début février, la fin de mois et le redoux étant de nature à limiter les ventes, cette semaine.

Pomme de terre : peu évolutif

Si des besoins ont été recensés, en début de semaine 3, après la vague de froid, le marché est resté globalement peu soutenu, la fermeture de la restauration, notamment, continuant de peser sur le négoce.

Les renouvellements de commandes s'annoncent encore modérés, et insuffisants pour induire une augmentation sensible des volumes travaillés, y compris en lavées et conditionnées.

Salade : des disponibilités limitées

Les volumes échangés ont été réduits, en semaine 3, chez la plupart des expéditeurs, suite aux dernières intempéries. Cela a limité le commerce, mais a induit de nouvelles hausses des prix.

Si la demande est susceptible d'être modérée, les plus faibles apports et le manque de grammage pourraient perdurer (conséquence des intempéries de ce début janvier) et faciliter la tenue des prix.

 

Rédaction Réussir

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