Une ensileuse Rostselmash en test pour les 40 ans de la concession Michel Bellamy
L’ensileuse RSM F 2650 de l’industriel russe Rostselmash vient, ce 15 avril 2021, de débarquer en Normandie à la concession Michel Bellamy, afin de réaliser une série de démonstrations à l’herbe et au maïs. Deux autres automoteurs pour la récolte du chanvre et la moisson décomposée sont également attendus pour une campagne de tests.
L’ensileuse RSM F 2650 de l’industriel russe Rostselmash vient, ce 15 avril 2021, de débarquer en Normandie à la concession Michel Bellamy, afin de réaliser une série de démonstrations à l’herbe et au maïs. Deux autres automoteurs pour la récolte du chanvre et la moisson décomposée sont également attendus pour une campagne de tests.
L’industriel russe Rostselmash, qui dispose notamment d’un importateur en Pologne et d’une filiale en Allemagne, a des vues sur le marché français des automoteurs de récolte. Il vient de s’entendre avec la SAS Michel Bellamy, reconnue pour son expertise en ensileuses, afin d’organiser une série de démonstrations lors des campagnes d’ensilage d’herbe et de maïs. L’arrivée de cette machine marquerait-elle un nouveau tournant dans le domaine de la récolte pour le concessionnaire normand qui vient, le 13 avril 2021, de célébrer les 40 ans de sa création ?
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« L’ensileuse automotrice RSM F 2650, fraîchement débarquée au siège de l’entreprise, à Saint-Clair-sur-l’Elle dans la Manche, appartient à la filiale allemande de Rostselmash. Il s’agit pour nous de découvrir cette machine au travail, de tester son comportement dans les conditions françaises et de voir la réaction des clients », précise Fabien Lemonnier, commercial spécialisé en automoteurs de récolte à la concession Michel Bellamy.
Une machine pour baisser les coûts d’utilisation
L’ensileuse de 632 chevaux, pourvue de quatre roues motrices et chaussée en pneus de 900 mm de large, a été livrée avec un pick-up Kemper R3002 de 3 mètres de large et un bec rotatif Rostselmash MH 750 de 10 rangs. Dotée d’un rotor multicouteau, elle est motorisée par un six-cylindres MTU, en position transversale, répondant à la norme antipollution Stage V. « Le constructeur russe, qui fabrique aux alentours de 300 ensileuses par an, argumente sur la robustesse et la fiabilité, car ses machines sont amenées à travailler dans des conditions climatiques difficiles. Le modèle RSM F2650 à l’essai utilise des composants connus et semble ainsi offrir un bon rapport qualité/prix », souligne Fabien Lemonnier. La campagne de tests à l’ensilage d’herbe et au maïs sera donc l’occasion de vérifier ces arguments.
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« Face à l’inflation du prix et du coût d’utilisation des matériels agricoles, ce type d'automotrice a du sens et représente un investissement raisonné. Il peut trouver sa place dans les grandes exploitations à la recherche d’autonomie, dans les unités de méthanisation sensibles aux coûts de mécanisation ou encore chez des entrepreneurs de travaux agricoles se satisfaisant d’une machine économique », renchérit le commercial.
L’ensilage de chanvre et la moisson décomposée au programme
De son côté, l’industriel russe semble vouloir valoriser l’expertise de la concession Michel Bellamy pour tester dans l’Hexagone d’autres automotrices de récolte. Il devrait ainsi livrer, mi-juin, une faucheuse automotrice andaineuse Rostselmash KSU-2 équipée d’une coupe de 7 mètres d’envergure. Cette machine fauche et met en andain la récolte, afin qu’elle sèche avant son ramassage par la moissonneuse-batteuse. Le constructeur a aussi prévu de mettre à l’essai, début septembre, une ensileuse RSM F 2450, de 450 chevaux, adaptée spécialement pour la récolte du chanvre, une culture qui tend à se développer en France depuis quelques années.