Touchées par la Covid-19, les concessions espèrent une bonne fin d'année.
Les concessions agricoles et espaces verts tablent sur une reprise au second semestre pour limiter l'impact de la pandémie.
Les concessions agricoles et espaces verts tablent sur une reprise au second semestre pour limiter l'impact de la pandémie.
Du côté du machinisme agricole, selon une enquête sur la conjoncture économique réalisée par le Sedima (syndicat des concessions agricoles et espaces verts) auprès de leurs adhérents, les ventes de matériels neufs ont enregistré une hausse de 11 % en mars, suivie d'une baisse de 29 % en avril. Ces chiffres sont respectivement de de +6 % et -24% pour le marché de l'occasion, +9 % et -14 % pour les pièces, et +10 % et -19% pour les prestations en atelier. Globalement, le secteur de la polyculture élevage s'en sort mieux que la grande culture et plus encore que la viticulture, impactée par l'augmentation de la taxation des vins par les Etats-Unis en plus de la Covid-19. Le syndicat observe une forte hétérogénéité d'une région à une autre, les secteurs les plus durement touchés par le coronavirus enregistrant de plus fortes baisses. Concernant la trésorerie, les concessions agricoles se montrent moins pessimistes que leurs confrères en espaces verts, avec 55 % des répondants qui indiquent une trésorerie normale, voire aisée. Sur le mois de mai, les prises de commandes sont en hausse en polyculture élevage tant en matériel neuf que d'occasion, stable en matériel d'occasion en grandes cultures, à la baisse pour ce qui est du matériel neuf chez les céréaliers. Pour la seconde partie de l'année, les concessions sont confrontés à un manque de visibilité tous marchés confondus, l'évolution de la pandémie venant accroître les incertitudes quant aux évolutions des revenus des agriculteurs.
Une activité maintenue pendant le confinement
Pendant le confinement, les concessions agricoles sont parvenues à maintenir leur activité, avec deux tiers des salariés présents ( 75 % au magasin, 81 % en atelier). Malgré des difficultés d'approvisionnement, les distributeurs ont rivalisé d'ingéniosité pour maintenir une qualité de service en concession et sur le terrain, tout protégeant les salariés et les agriculteurs des risques liés à la pandémie.