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L’OTC-Pulvé remplace le GIP Pulvé pour le suivi du contrôle technique des pulvérisateurs

Depuis le 18 avril, la structure chargée de la coordination du contrôle obligatoire des pulvérisateurs change de nom. Le GIP Pulvés disparait au profit de l’OTC-Pulvés qui conserve les mêmes missions.

© G. Coisel

Après le changement au 1er janvier 2021 de la périodicité du contrôle technique des pulvérisateurs, qui est passée de 5 à 3 ans, c’est désormais la structure encadrant la mise en place, le suivi et la gestion du protocole des contrôles qui évolue. Cette mission était assurée jusqu’à présent par le Groupement d’intérêt public GIP Pulvés, remplacé depuis le 18 avril 2021 par l’Organisme central du contrôle des pulvérisateurs (OTC-Pulvés). C’est désormais l’Utac-Ceram qui aura en charge la gestion de cet OTC-Pulvés, pour une durée de 10 ans (convention avec le Ministère de l’Agriculture). A noter que l’Utac-Ceram gère déjà le contrôle technique des automobiles et camions.

Lire Aussi : Des pistes pour moderniser son pulvé

L’OTC-Pulvés reprend les missions du GIP Pulvés et conserve Jean-Luc Pérès en tant que responsable d’activité. Le financement de cette structure est toujours financé par la redevance de 3,5 euros, appliquée lors de chaque contrôle. Outre le suivi réglementaire, la gestion du protocole de contrôle, l’OTC-Pulvés coordonne les organismes de contrôle et centralise les inspections réalisées. « En 2020, ce sont près de 36 000 pulvérisateurs qui ont été inspectés. Le ralentissement lors du premier confinement a été largement compensé par l’accélération de l’activité en fin d’année, bon nombre d’agriculteurs ayant anticipé le changement de périodicité. Trois quarts de ces contrôles correspondent à des appareils de grandes cultures. Le taux de contre-visite évolue peu, se situant autour de 15-20 %. Mais l’état global des pulvés s’est amélioré par rapport à il y a dix ans », analyse Jean-Luc Pérès.

Des organismes de contrôle accrédités

L’OTC-Pulvé suit par ailleurs les audits techniques des organismes de contrôle dans le cadre de leur accréditation délivrée par le Cofrac, un sésame devenu obligatoire en 2021 qui a fait évoluer le réseau national. « Une vingtaine d’organismes de contrôle ont arrêté leur activité suite la mise en place de l’accréditation imposant un investissement de 10 000 à 16 000 euros. Plus de trois quarts des organismes sont désormais affiliés au réseau Crodip Indigo qui réalise près de 50 % des inspections avec 76 adhérents. Cette réduction du nombre d’organismes de contrôle n’a toutefois pas eu d’effet sur le terrain, le nombre d’inspecteurs étant resté stable. »

A noter enfin que ce changement d’opérateur n’a aucune incidence sur le déroulement des contrôles pulvé. « Nous faisons juste évoluer le protocole pour l’adapter aux nouvelles technologies de pulvérisation, comme la gestion multibuses ou encore les buses à impulsion PWM », rassure Jean-Luc Pérès.

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