Keestrack acquiert Goldoni
Le belge Keestrack vient de se porter acquéreur du tractoriste Goldoni, le sauvant ainsi d'une faillite.
Le belge Keestrack vient de se porter acquéreur du tractoriste Goldoni, le sauvant ainsi d'une faillite.
Spécialisée dans le matériel d'exploitation minière, de recyclage et de construction (concasseurs, cribleurs, fraiseuses routières, etc.), la société belge Keestrack vient de se porter acquéreur du constructeur de tracteurs spécialisés vignes et vergers Goldoni. Entreprise familiale, Goldini avait été racheté en 2015 par le géant chinois Foton Lovol et intégré à la filiale italienne Arbos. D'abord mise en liquidation au printemps dernier, Goldoni-Arbos avait été placée en situation de faillite.
Cette acquisition, qui comprend l'usine de 10,2 hectares à Migliarina di Carpi, près de Modène (Emilie-Romagne) en Italie, va permettre de maintenir 110 des 179 salariés. Si le monde des concasseurs, cribleurs et fraiseuses routières peut sembler éloigné de celui des tracteurs spécialisés, Marcel Kerkhofs, responsable marketing de Keestracks, rappelle les origines agricoles du PDG Kees Hoogendoorn. Créée en 1988, l'entreprise belge a débuté dans la commercialisation d'équipements de construction, avant de se lancer en 1996 dans la construction de cribleurs. L'entreprise familiale compte aujourd'hui 800 salariés à travers le monde, dégage un chiffre d'affaires de 127 millions d'euros, dispose de quatre usines en Italie, en Tchéquie, en Inde et en Chine et est présente dans 70 pays.
Keestrack entend s'appuyer sur le réseau Goldoni actuel, ainsi que sur les structures commerciales Keestrack pour relancer le dynamisme de Goldoni. La firme belge a déjà une stratégie claire pour relancer la production de tracteurs Goldoni dès que possible, en se concentrant sur la fabrication des meilleurs tracteurs spécialisés, transcars et motoculteurs, en alliant la tradition de Goldoni et l'innovation de Keestrack. "Nul doute que des investissements seront réalisés dans l'usine qui se prépare à l'industrie 4.0", explique Marcel Kerkhofs.