Autoguidage et Isobus - Prévoyez-les dès l'achat de votre tracteur de polyculture-élevage
L’autoguidage intégré et l’Isobus ne sont pas encore très répandus sur les tracteurs de moins de 150 chevaux dédiés à la polyculture-élevage. Mais de plus en plus d’acheteurs optent pour une prédisposition qui leur laisse la possibilité de s’équiper a posteriori.
L’autoguidage intégré et l’Isobus ne sont pas encore très répandus sur les tracteurs de moins de 150 chevaux dédiés à la polyculture-élevage. Mais de plus en plus d’acheteurs optent pour une prédisposition qui leur laisse la possibilité de s’équiper a posteriori.
L’autoguidage intégré (hydraulique) et le pilotage des outils par Isobus constituent des équipements qui sont souvent associés aux tracteurs des régions de grandes cultures. Ces deux technologies ne sont pourtant pas réservées aux modèles haut de gamme de forte puissance. Bon nombre de tractoristes les déclinent sur leurs modèles 4 cylindres largement employés dans les régions de polyculture élevage. La disponibilité est toutefois variable selon les gammes de tracteurs et dépendante de la stratégie des marques. D’une manière générale, il est possible de différencier les modèles plutôt haut de gamme, souvent les gros 4 cylindres, des tracteurs à l’équipement plus minimaliste. Pour les premiers, dès lors qu’ils sont équipés (de série ou en option) d’un terminal tactile, ce dernier propose généralement la compatibilité Isobus. Ces tracteurs accèdent également - pour la plupart en option, voire de série pour les finitions hautes - à la prédisposition autoguidage. Cet équipement se traduit par l’adoption d’un orbitrol de direction à pilotage électrohydraulique. Affichée aux alentours de 3 000 euros, cette option doit être anticipée dès l’achat du tracteur.
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Un argument pour la revente
Pour utiliser l’autoguidage, il faudra par ailleurs s’équiper d’un récepteur GPS et activer la fonction sur le terminal. Même si l’on ne va pas jusqu’au bout de la démarche, il s’avère que le pré-équipement autoguidage est un argument qui peut peser au moment de la revente du tracteur. Dans certains cas, l’orbitrol spécifique donne aussi accès à la direction à démultiplication variable, permettant de réduire le nombre de tours de volant pour braquer les roues de butée à butée, une option appréciable pour les manœuvres répétitives, notamment à la manutention. Concernant les modèles ne disposant pas de terminaux ou les gammes de tracteurs plus « économiques », la disponibilité de l’autoguidage intégré est beaucoup plus limitée. Dans de nombreux cas, le tractoriste fait l’impasse, préférant limiter son offre à des solutions d’autoguidage adaptable de type volant électrique.
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Anticiper l’arrivée d’outils Isobus
Certaines marques, à l’instar de John Deere sur sa série 6 M, donnent la possibilité d’accéder en option, à la prédisposition autoguidage hydraulique. Le constructeur américain démocratise cette fonction en la rendant disponible sans disposer de l’habituel terminal, mais en proposant une version simplifiée, accessible depuis le tableau de bord du tracteur implanté sur le montant droit de la cabine. Dans ce cas, il suffit d’ajouter 3 000 euros d’antenne, en plus du pré-équipement de 3 500 euros, pour profiter d’un autoguidage hydraulique.
Pour avoir accès au pilotage Isobus, les tracteurs qui ne sont pas équipés d’un terminal compatible peuvent recevoir, selon les marques, un pré-équipement Isobus comprenant la prise 9 plots pour brancher l’outil, le faisceau et la prise Iso en cabine permettant de connecter une console Isobus. En optant pour ce câblage intégré dès la commande du tracteur (option aux alentours de 600 euros), l’utilisateur se prémunit d’un montage a posteriori, qui pourra s’avérer nécessaire lorsqu’un outil de l’exploitation imposera le pilotage Isobus, comme certaines presses à balles rondes.