Les importations chinoises de viande bovine ont progressé de 36 % en 2019
Année après année, l’ogre chinois importe toujours davantage de nourriture pour satisfaire son appétit et la viande bovine ne fait pas exception. La progression constatée l’an dernier (+ 36 %) est impressionnante surtout dans la mesure où ce pays (Chine continentale + Hong Kong) était déjà depuis trois ans de très loin le premier importateur mondial.
Année après année, l’ogre chinois importe toujours davantage de nourriture pour satisfaire son appétit et la viande bovine ne fait pas exception. La progression constatée l’an dernier (+ 36 %) est impressionnante surtout dans la mesure où ce pays (Chine continentale + Hong Kong) était déjà depuis trois ans de très loin le premier importateur mondial.
D’après des données statistiques rapportées par le service économie de l’Institut de l’élevage, la Chine a importé l’an dernier 2,57 millions de tonnes équivalent carcasse (M téc) de viande bovine. Soit des tonnages plus que décuplés en moins de 10 ans. À titre de comparaison, ces 2,57 M téc représentent un peu plus de deux fois le tonnage de viande de gros bovins abattus sur le territoire français l’an dernier (1,247 M téc). 90 % de ces importations proviennent de seulement cinq pays : Brésil, Argentine, Uruguay, Nouvelle-Zélande et Australie. Ces derniers en ont d’ailleurs profité pour largement conforter leurs parts de marché dans ce pays. La volonté de sécuriser les approvisionnements incite cependant les autorités chinoises à élargir le cercle de ses fournisseurs.
La progression du pouvoir d’achat des Chinois et le souhait d’un nombre croissant d’entre eux de pouvoir agrémenter plus fréquemment leurs repas d’une portion de protéines animales sont une première explication à cette explosion des tonnages importés. L’arrivée de la Fièvre porcine africaine en Chine en 2018 en est une seconde, avec des reports de consommation d’une espèce à une autre. « La viande bovine, pourtant déjà chère est apparue comme un des substituts au manque de viande porcine », précise l’Institut de l’élevage.