Aller au contenu principal

Sanders se donne comme objectif d'atteindre 20 % de parts de marché en alimentation animale

A court terme, Sanders vise les 20 % de parts de marché en additionnant croissance interne et croissance externe.

 

De gauche à droite, Anne Belliard (responsable communication de Sanders), Philippe Manry (directeur de Sanders) et Sophie Thouénon (directrice bio, RSE et nutrition protéinée de Sanders).
© Yanne Boloh

A l’occasion de sa conférence de presse le 13 septembre au Space, le directeur de Sanders, Philippe Manry, a confirmé les ambitions de croissance de la filiale du groupe Avril qui veut rapidement passer de 14 % de parts de marché de la nutrition animale hexagonale, avec ses 3,4 Mt, à 20 %. Plusieurs dossiers de croissance externe sont en cours d’examen par l’Autorité de la concurrence, notamment la reprise des activités de nutrition animale du groupe Soufflet (70 000 t donc une unité de production de mash) et d'Axéréal (460 000 t).

Sanders a par ailleurs annoncé plusieurs rapprochements avec sa distribution dont, très récemment, la création de Sol’Eil avec les trois négoces réunis dans Gaudin Solutions dans l’ouest de la Bretagne. « Nous voulons soutenir l’élevage et lutter contre la décapitalisation », insiste Philippe Manry, qui illustre : « c’est notamment pourquoi nous relançons pour la seconde année consécutive notre aide de 6 M€, notamment pour soutenir des projets d’installations ». Le second axe stratégique de l’entreprise concerne la décarbonation de l’élevage et la limitation de son empreinte environnementale. Sanders envisage ainsi d'atteindre son objectif de réduction de 30 % de ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 (scope 1 et 2) et va afficher, à partir de 2024, l’empreinte carbone de ses aliments vracs sur chaque étiquette.

La politique RSE, portée par Sophie Thouénon également en charge du bio, intègre un troisième pilier, le bien-être des animaux et de leurs éleveurs avec l’objectif d’intégrer les pratiques d’élevage vertueuses comme une composante de la rémunération des éleveurs. Sanders annonce par exemple qualifier ses élevages partenaires, à partir de 2024, selon une grille de performance bien-être.

Actuellement, le groupe possède 28 usines dont trois entités d’aliments pour animaux bio et des unités de productions de protéines (comme Sojalim qui a doublé ses volumes de production).

Les plus lus

Illustration de Donald Trump et Xi Jinping s’affrontant dans un bras de fer, symbolisant la rivalité commerciale entre les États-Unis et la Chine.
Taxes douanières : Donald Trump est-il en train de pousser les acheteurs chinois vers l’orge française ?

Lors du colloque du 3 avril sur les orges brassicoles à Orléans, Alexis Garnot, trader chez Soufflet Négoce, a alerté sur les…

Illustration d’un port de commerce avec des grues, un navire cargo et un tas de blé symbolisant les exportations céréalières françaises vers l’étranger
Taxes douanières de Donald Trump : FranceAgriMer confirme le manque de visibilité sur le prix des céréales

FranceAgriMer a présenté le 16 avril la situation des marchés céréaliers au niveau mondial, européen et français pour le mois…

Damien Cariou fondateur et CEO de Syndev téléphone à la main dans un champ
Agriculture régénérative : Comment gérer la donnée au sein d'une filière ?

Les filières engagées dans l’agriculture régénérative et/ou bas carbone font face à des besoins croissants dans la gestion des…

Alexis Garnot fait une intervention pour présenter la tendance marché 2025 des orges brassicoles lors du colloque Arvalis des orges brassicoles du 3 avril à Orléans.
« La prime brassicole de 50 €/t est actuellement peut-être un peu chère dans le contexte de marché présent », alerte Alexis Garnot

Dans le cadre du colloque sur les orges brassicoles, organisé par Arvalis le 3 avril à Orléans, Alexis Garnot, trader chez…

Marché des céréales du 8 avril 2025 - Les prix du blé tendre français repassent la barre des 215 €/t, dans le chaos ambiant créé par la guerre commerciale états-unienne

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 4 et le 7 avril 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

<em class="placeholder">granulé d&#039;engrais blancs</em>
Marché des engrais : repli des cours de l’urée puis de l’ammonitrate

Dans un marché de fin de campagne, les cours de l’azote se sont détendus en mars après la flambée de ces quatre derniers mois…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne