Une consommation de viande globalement stable
La consommation de viande bovine a baissé mais celle de viande de volaille a progressé. Les achats des ménages baissent, mais la consommation hors domicile progresse.
La consommation de viande bovine a baissé mais celle de viande de volaille a progressé. Les achats des ménages baissent, mais la consommation hors domicile progresse.
Entre 2008 et 2018, la quantité totale de viande consommée par les Français a connu une relative stagnation. Par contre, la viande bovine affiche une tendance baissière. En dix ans, un Français en a consommé deux kilos de moins, soit 23,1 kg equivalent carcasse en 2018. « Le prix élevé de cette viande, ajouté aux discours environnementaux et de santé sur les viandes rouges, contribue à une certaine désaffection des consommateurs» , commente le rapport de FranceAgriMer sur la consommation des produits carnés en 2018.
La consommation hors domicile de produits carnés progresse ! En revanche, les achats des ménages en magasin sont en baisse dans la plupart des catégories, en 2018 par rapport à 2017. La viande de bœuf hors élaborés recule de 5,2 %, la viande de veau perd 1 point en volume. Les achats de viandes ovine et de porc reculent également (environ -3 %). Les volailles entières aussi.
Les produits élaborés progressent
À l'inverse, les découpes, en particulier de poulet, sont consommées plus fréquemment et par un plus grand nombre de consommateurs. Les produits élaborés poursuivent leur progression, comme par exemple le bœuf haché frais (+1,4 % par rapport à 2017). Mais ce sont surtout les élaborés de volailles (panés frais, jambon de volaille, poulet rôti...) qui connaissent de belles progressions (+16 % en cinq ans). La charcuterie est en recul (-2,3 %). « La poursuite de la progression des produits élaborés à base de viandes de boucherie et de volaille témoigne du changement des modes de consommation au détriment des viandes non transformées », souligne le rapport.