Un ventilateur pour chasser les mouches au robot de traite
En Haute-Loire, le Gaec les deux châteaux installe tous les étés un ventilateur sur le bras du robot de traite pour chasser les mouches qui provoquaient une recrudescence des échecs de traite.
En Haute-Loire, le Gaec les deux châteaux installe tous les étés un ventilateur sur le bras du robot de traite pour chasser les mouches qui provoquaient une recrudescence des échecs de traite.
1- Le ventilateur de récupération (type VMC) est fixé sur la face intérieure du bras de traite, la sortie d’air orientée vers le pis de la vache. Le câblage passe à l’intérieur du bras. Après trois campagnes, où il a véritablement amélioré le confort de traite, il a cessé de fonctionner et doit être réparé ou changé.
2- Le ventilateur est actionné par un interrupteur fin de course fixé sur le rail supérieur d’avancement du bras. Il démarre lorsque le bras quitte sa position de repos et s’arrête quand celui-ci revient à sa position initiale. Les éleveurs estiment qu’il vaudrait mieux que le ventilateur s’arrête avec la pulsation parce que le souffle a tendance à dévier les jets de trempage. En été, il y a une recrudescence des mammites, mais les causes sont peut-être ailleurs et sans doute multiples. Les vaches sont sur aire paillée. Un branchement sur les pulsations ne peut être fait que par le constructeur, qui semble assez réticent.
3- Le mécanisme de fin de course commande un contacteur, dont la bobine est alimentée en courant alternatif, qui commande lui-même la prise sur laquelle est branché le ventilateur.
4- Les éleveurs ont également installé devant le robot une ligne de brumisateurs qu’ils avaient déjà dans la salle de traite. Elle participe aussi à faire fuir les mouches dans l’environnement du robot. Mais, les vaches ont tendance à s’y agglutiner pour bénéficier de la fraîcheur. Avec ces deux solutions, les échecs de traite se sont fortement réduits.