Des balais sur les racleurs
Le Gaec de Réthy, dans la Loire, a monté des balais sur les racleurs de la stabulation des vaches laitières pour mieux nettoyer les surfaces bétonnées, ce qui a réduit les pathologies du pied.
Le Gaec de Réthy, dans la Loire, a monté des balais sur les racleurs de la stabulation des vaches laitières pour mieux nettoyer les surfaces bétonnées, ce qui a réduit les pathologies du pied.
1 Des balais de cantonnier ont été fixés sur le volet des racleurs pour enlever la pellicule de bouse qui restait après le raclage. « Avant, les racleurs passaient neuf fois par jour, explique Pierre-Baptiste Marcoux, éleveur. Les bétons ont quelques irrégularités et le rainurage est assez profond. Depuis que nous avons mis les balais, les racleurs ne passent plus que sept fois par jour. La maladie de Mortellaro a bien diminué et le fourchet a quasiment disparu. Et, le pareur nous dit que la qualité de la corne est bien meilleure. » Le Gaec utilise de la farine de paille pour le paillage des logettes.
2 La semelle du balai est insérée et vissée dans un profilé en U de dimension adapté. Le profilé est maintenu, tous les 50 à 60 cm, par des tiges filetées qui s’insèrent dans un fer en U soudé au volet du racleur. Ainsi, quand celui-ci recule, les balais se soulèvent. « Quand on soude les supports au volet, il faut faire attention à ce qu’ils soient bien plans et que le trou du support soit bien au milieu du profilé où le balai va être tenu », précise l’éleveur.
3 La tige filetée (18 mm) est maintenue dans le fer en U par deux écrous, ce qui permet de régler la hauteur des balais. Ni trop hauts pour qu’ils soient efficaces, ni trop bas pour qu’il ne décollent pas le volet.
4 Cette installation a été réalisée par le père de Pierre-Baptiste Marcoux, retraité, en novembre 2014. Suite à leur usure, un réglage des balais a été effectué en août dernier. Les éleveurs estiment qu’ils devraient tenir deux ans. « Il faut prendre des balais les plus larges possibles pour qu’ils nettoient au maximum en un seul passage », ajoute le jeune éleveur.