Bovins mutilés: la gendarmerie appelle à la vigilance
Depuis trois semaines, des mutilations ont été perpétrées sur des bovins au pâturage, notamment en Bretagne. Des centaines de gendarmes sont déployées dans la région pour prévenir les risques et suivre les enquêtes contre les attaques de bovins et d'équins.
Depuis trois semaines, des mutilations ont été perpétrées sur des bovins au pâturage, notamment en Bretagne. Des centaines de gendarmes sont déployées dans la région pour prévenir les risques et suivre les enquêtes contre les attaques de bovins et d'équins.
Une cinquantaine d'équidés ont été mutilés ces derniers mois, jetant l'effroi dans le milieu des équidés. Depuis trois semaines, le même type de malveillance et cruauté est constatée sur des bovins. A ce jour, toutes les attaques de bovins ont eu lieu dans des prés ."Nous sommes en état d'alerte et de nombreuses enquêtes sont en cours. Nous avons également à jouer un rôle de prévention et de préconisation auprès des propriétaires et des éleveurs", assure Benoît Croguennec, référent sûreté à la cellule de prévention technique de la malveillance pour la gendarmerie d'Ille-et-Vilaine. Des centaines de gendarmes sont déployés dans la région pour prévenir les risques et suivre les enquêtes. Les attaques de bovins inquiètent car la population d'animaux est beaucoup plus importante que celle des équidés. Et la surveillance est plus difficile au vu du nombre de fermes, de l'espacement des parcelles..
Malgré la similitude de certaines pratiques, la gendarmerie mène ces deux enquêtes séparément mais sans faire de connexions directes. Toutes les pistes restent ouvertes pour les enquêteurs concernant les actes de cruauté envers les bovins.