Agribusiness
Wilmar réussit une très belle année 2020
Le géant asiatique de l’agribusiness a connu une très belle dynamique sur tous ses segments de métiers.
Le géant asiatique de l’agribusiness a connu une très belle dynamique sur tous ses segments de métiers.
Avec sa nouvelle organisation interne valable pour cet exercice fiscal 2020, le spécialiste de l’agribusiness Wilmar International Limited (fondée en 1991 à Singapour et coté sur la Bourse de Singapour), a publié, lundi 22 février, un chiffre d’affaires et un profit net remarquables, compte tenu de la pandémie de Covid-19.
L’entreprise, désormais structurée en quatre divisions (voir encadré), a réalisé un chiffre d’affaires de 50,527 Md$ pour l’ensemble de l’année 2020, soit +18,5 % par rapport à 2019 (27,869 Md$ pour le deuxième semestre, soit +24,3 %). Et son profit net annuel atteint 1,534 Md$, soit +18,6 % comparé à 2019 (923,6 Md$ pour le second semestre, soit 4,3 %). Globalement, le deuxième semestre de 2020 a été extrêmement dynamique en raison de la baisse de l’épidémie de Covid-19 en Chine.
Quatre divisions profitables
Pour sa branche Produits de consommation alimentaire au détail (dont huile alimentaire de palme et oléagineux, sucre, farine, nouilles, matières grasses de spécialité, snacks et boulangerie), le groupe a enregistré des volumes de ventes en augmentation de 22 % (9,4 Mt) alors que le segment Demi-gros et vrac progressait de 7 % à 17,8 Mt. Le bénéfice de cette branche s’affiche en augmentation de 18 % à 1,15 Md$.
La branche Produits pour l’alimentation animale, huiles végétales et oléagineux non alimentaire et céréales a engrangé 795,9 M$ de profit (+26 %) grâce, notamment, à une grosse activité d’écrasement en oléagineux lors du premier semestre. La reconstitution massive du cheptel porcin chinois a également tiré l’activité vers le haut. Pour cette branche, les volumes s’affichent à 58,1 Mt (+11 %).
La branche Culture et transformation du sucre (plantations de palmeraie et de champs de canne à sucre ainsi que transformation en huile et en sucre) présente un profit de 104,8 M$ en 2020, une belle performance pour des activités qui avaient subi une perte de 41,3 M$ l’année précédente. Sur ce segment, le rendement à l’hectare a progressé et les prix du sucre sur la période juillet-décembre 2020 sur les marchés mondiaux ont également pesé positivement sur le résultat. A noter que des pertes d’actifs (d’une valeur de 20 M$) sur le sucre sur le marché indien a tout de même freiné la dynamique de ce segment. Au total, les volumes de ventes des produits du sucre ont reculé de 12 % en 2020 à 3,5 Mt.
La branche Logistique et services portuaires a connu une année honorable, affichant un profit de 59,2 M$ en 2020, la deuxième partie de l’année s’avérant nettement moins bonne que la première.
Belles perspectives pour 2021
Commentant les résultats annuels de son entreprise, Kuok Khoon Hong, PDG de Wilmar, a mis en avant la bonne performance de l’ensemble de ses branches de production en dépit de la Covid-19 et du modèle d’affaires de l’entreprise. « Nous continuons de construire, particulièrement en Chine, des usines toujours plus intégrées dans de nouveaux sites et de développer des segments d’affaires nouveaux à forte croissance et complémentaires. Nous travaillons, par exemple, sur des activités autour de la sauce soja, du vinaigre ou encore des levures. Ceci élargira notre gamme de produits et nous permettra de réduire nos coûts de fabrication, de distribution et de marketing. »
En 2021, le PDG de Wilmar croit que « la demande en produits de consommation alimentaire sera encore forte, basée sur la réputation de l'entreprise d’être un producteur de produits de haute qualité et bon pour la santé ». Et d'ajouter : « Nous nous attendons aussi à ce que notre branche Alimentation animale, huiles végétales, oléagineux et céréales nous donne des satisfactions en raison de la poursuite d’une forte remontée du cheptel porcin en Chine et des marges de production positives. Les activités de plantation de palmiers et de transformation sucrière devraient bénéficier de prix en hausse pour les matières premières de ces secteurs ».