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Nutrition animale
Une production mondiale d’aliments composés en hausse de 2,3 % en 2021

L’enquête annuelle d’Alltech établit la production mondiale à 1 235 millions de tonnes d’aliments composés en 2021 une hausse de 2,3% malgré la pandémie.

Les aliments pour porc affiche une progression de plus de 6% au niveau international en 2021
© Lichtsammler (Pixabay)

Le rebond du secteur porcin après les épisodes très rudes de fièvre porcine africaine notamment en Chine, explique pour partie la nouvelle hausse de la production mondiale d’aliments pour animaux en 2021. D’après Alltech qui conduit cette enquête chaque année auprès de ses clients fabricants d’aliments, la production mondiale aurait en effet atteint 1 235 millions de tonnes contre 1 209 Mt en 2020. Les aliments pour porc auraient ainsi progressé de plus de 6% au niveau international, mais de 14,2% dans la seule région Asie-Pacifique. L’aquaculture grandit aussi à +3,7%, mais la plus forte croissance est celle des aliments pour animaux familiers (+8,2%). La plus forte croissance est, sans surprise, réalisée dans la zone Asie-Pacifique (+5,7% à 458 121 Mt) alors que l’Europe traine des pieds et enregistre la plus forte baisse (-1,2% à 266 840 Mt). L’Amérique du Nord (+1,9% à 252 938 Mt) et l’Afrique (+2,4% à 44 221 Mt) continuent à la hausse. L’Amérique Latine (178 382 Mt) progresse de +0,5% quand les plus petits volumes du Moyen Orient, à la baisse (-0,8% à 24 592 Mt), et de l’Océanie à la hausse (+0,7% à 10 433 Mt) complètent le panorama.

La hiérarchie des pays de tête reste similaire à l’an passé : Chine (261 424 Mt), USA (226 753 Mt) et Brésil (80 094 Mt) mènent la danse, le premier européen, l’Espagne (35 580 Mt) selon Alletch est en 6eme place. A noter que l’Inde la précède en 4 ème position (44 059 Mt) juste devant le Mexique (38857 Mt). Comme chaque année, il existe une différence dans les volumes donnés pour l’Espagne avec les chiffres de la Fefac, différence qui s’expliquerait par la part importante d’intégration totale de la production porcine espagnole.

Du côté des espèces, pas de surprise non plus : les aliments pour poulet de chair dominent largement avec 350 921 Mt produites, affichant une hausse de 2,3%, boostés par la fermeture de la restauration dans de nombreux pays et le retour au fait maison, suivi des porcs qui se redressent (310 214 Mt à +6,6%), les pondeuses se contractant un peu (158 789 Mt à -1,4%) peut être à cause de l’augmentation de leurs couts de production.
Les aliments pour vaches laitières prennent près de 2% (132 946 Mt) mais la situation est très contrastée entre les fermiers américains qui peinent avec des prix très bas du lait alors que le premier pays producteur, l’Inde, continue à progresser et à rationaliser l’alimentation de ses troupeaux. Le secteur des ruminants se complète avec les aliments pour bovins viande (115 486 Mt en perte de 1,9%) notamment sous l’effet de la lutte contre les gaz à effet de serre et des mesures plus environnementales plus contraignantes dans certains pays. Suivent l’aquaculture (51355 Mt) et les petfood (34 165 Mt). Ces derniers ont profité du confinement avec une augmentation du nombre d’animaux familiers dans les foyers du monde entier.

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