Nettoyage, triage, calibrage, tamisage des grains
Schneider Jaquet : la qualité passe également par les traitements physiques
Situé en périphérie d’Angers et relancé par un duo d’entrepreneurs/repreneurs – Mehdi Benbouali et Philippe Guyomard – il y a trois ans, Schneider Jaquet (SJC) est spécialisé dans la construction, l’installation et la formation à l’utilisation d’outils de nettoyage, triage, calibrage et tamisage des grains.
« Les nouvelles demandes concernent un renforcement des exigences concernant la qualité physique des blés », explique Philippe Guyomard, avant d’expliquer, à titre d’exemple, que pour les grains présentant des mycotoxines, l’utilisation de brosses-épointeuses par friction « a permis à certains de leurs clients de récupérer des lots contaminés ». L’entreprise a ajouté une hotte aspirante sur ces brosses pour améliorer le résultat.
Pour répondre à la problématique du mélange des cultures, SJC – qui a installé ses machines dans une dizaine de grandes coopératives en France – a aussi créé un nettoyeur séparateur spécial bio qui permet de démélanger des grains différents (par exemple, blé et féverole) avec une précision supérieure à 98 %. Il a, par ailleurs, lancé une gamme de nettoyeurs séparateurs « après moisson et avant ensilage qui permet à certains de leurs clients de supprimer l’utilisation d’insecticide au silo ».
Enfin, une demande récente est (ré) apparue depuis un an ou deux : elle concerne les épierreurs et les tables densimétriques pour repérer et éliminer les corps étrangers aux grains.
À l’étranger (Russie, Ukraine, Turquie…), des demandes précises émergent, en particulier sur « des débits machines très élevés, de 300 à 500 t/h, sur des installations portuaires comme terrestres ». Ces machines traitent normalement du blé mais « sont pour l’instant très dédiées au tournesol ». À l’opposé, une demande émane pour de petits appareils de nettoyage à la ferme.