Qualtech
L’entreprise assure depuis juillet 2008 l’activité analytique des Laboratoires de l’Ensmic

PARTENARIAT. A la suite du départ de l’Ecole nationale supérieure de meunerie et des industries céréalières (Ensmic) à Surgères en septembre 2007, la SARL les Laboratoires de l’Ensmic s’est retrouvée sans locaux. L’entreprise, ne pouvant supporter les frais de déménagement et de redéploiement, s’est recentrée sur les activités de conseil et d’agent commercial. Il a donc fallu trouver une solution pour reprendre l’activité analytique. Le choix de Qualtech s’est rapidement imposé à l’ANMF (principal actionnaire des Laboratoires), avec la création d’un partenariat.
Une expertise dans l’analyse des contaminants
Qualtech, basée près de Nancy, est une filiale de l’Institut français des boissons, de la brasserie et de la malterie (IFBM), centre technique agro-industriel de la filière brassicole. Elle a été créée en 1994. Qualtech s’est démarquée de la concurrence par cette spécialisation sur la filière céréalière, la base de son métier étant la recherche de contaminants (mycotoxines et pesticides). Pour ne pas pénaliser les clients des Laboratoires et conserver un fil directeur, Marie-Cécile Leroux, qui dirige les laboratoires de l’Ensmic, est devenue responsable du pôle Meunerie à Qualtech, restant l’interlocutrice privilégiée. « L’aspect contaminants (pesticides, mycotoxines) existait déjà mais il manquait un laboratoire de technologie meunière, c’est-à-dire les analyses physicochimiques, les mesures de type alvéographe, un fournil de panification... », selon M-C Leroux. C’est désormais chose faite. Pour répondre aux attentes de ses nouveaux clients, Qualtech s’est dotée d’outils de pointe de dernière génération, notamment une station pilote meunerie et une plate-forme de panification.
Un panel d’analyses plus vaste
Le partenariat avec Qualtech permet aux clients des Laboratoires de bénéficier de nouveaux avantages. Ils disposent désormais d’un plus large choix d’analyses : recherche de contaminants avec un spectre plus étendu pour les pesticides (par exemple les organochlorés) et les mycotoxines, mais aussi une sensibilité plus importante des tests. L’accréditation de Qualtech par le Cofrac selon la norme ISO CEI 17025, pour les analyses de bières, malts et orges brassicoles, les mycotoxines et les pesticides est un atout supplémentaire. Le laboratoire de l’Ensmic était reconnu Cofrac pour les analyses de type humidité, Filth-test… Qualtech travaille désormais à une extension de son accréditation pour la techno-meunerie. Qualtech dispose aussi, selon Cathy Demortier, ingénieure commerciale spécialisée dans la sécurité alimentaire, « d’un élément de taille : la portée flexible en analyse de contaminants », que peu de laboratoires possèdent. Le labo peut ainsi ajouter une nouvelle analyse de mycotoxine et de résidus de pesticides sans attendre l’audit Cofrac suivant (fréquence : tous les 15 ou 18 mois). Cet avantage permet une réactivité, une adaptabilité importantes pour le client. Mais « au-delà d’une simple analyse, il y a le conseil et l’accompagnement », points forts des Laboratoires, assure M-C Leroux, « sans oublier la mise à disposition des clients d’une veille réglementaire ».
De son côté, Qualtech dispose désormais d’une expertise plus complète. Actuellement, 200 à 300 clients (malteur, meunier, brasseur, coopératives, alimentation animale...) bénéficient déjà des services orientés « meunerie ». Grâce à ce partenariat, Qualtech possède une gamme complète d’analyses sur les circuits de transformation de l’orge en bière et du blé en pain. De quoi séduire de nouveaux clients.
Ce partenariat séduit donc les deux parties. Interrogée sur les conséquences de la crise actuelle, Qualtech ne se dit « pas touchée de plein fouet, car les analyses sont souvent obligatoires. En revanche, il faut s’adapter au niveau des prix ». L’entreprise travaille ainsi sur le développement de la productivité pour adapter les coûts, coller aux marchés et aux budgets des clients.
Pour plus d’informations, Qualtech est présente aux JTIC 2008, au stand n° 33.