Aller au contenu principal


pour une gestion équitable des droits à paiement unique

L’organisation professionnelle demande que les DPU non utilisés soient attribués à des producteurs de pommes de terre en difficulté.

DEVANT SUBIR les distorsions de concurrence des pays ayant opté pour la régionalisation dès 2005, les producteurs de pommes de terre demandent, dans un communiqué diffusé le 12 janvier par l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT), une gestion équitable des droits à paiement unique (DPU).

«Sur le même pied d’égalité»

Alors que les prix de la pomme de terre sont actuellement très bas sur le marché libre et ne permettent pas de rémunérer correctement les producteurs, plus de 40 % de la production européenne va se voir subventionner, en particulier en Allemagne et en Pologne, dès 2005. «Ces subventions, liées à la mise en œuvre de la nouvelle Politique agricole commune vont encore tirer les prix vers le bas à notre détriment», s’insurgent les producteurs.

En France, les agriculteurs et les entreprises de la filière sont en difficulté du fait d’une concurrence très forte entre pays et entre industriels. «Il est temps de prendre des mesures pour sauvegarder nos usines et nos emplois !», assène l’UNPT

Plutôt que de permettre à des agriculteurs de posséder des DPU sans les activer, l’Union demande une gestion équitable et que les DPU non utilisés soient attribués à des producteurs de pommes de terre en difficulté pour leur permettre de retourner vers d’autres productions sans subir de nouvelles distorsions.

«Nous demandons aussi, en cas de reconversion durable, que nos producteurs aient accès à la réserve nationale et qu’ils aient des DPU pour repartir vers d’autres productions, sur le même pied d’égalité que les autres producteurs», ajoute l’organisation professionnelle.

Et de conclure en ces termes : «Il est de l’intérêt de tous que la totalité de l'enveloppe financière, attribuée par l’Europe, soit bien utilisée par la Ferme France.»

Les plus lus

Dirigeants des BRICS+ réunis à Kazan, en Russie
BRICS+ : pourquoi une nouvelle bourse de céréales est proposée par la Russie à ses partenaires ?

Les pays des BRICS+ (regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les…

<em class="placeholder">Epandage de solution azotée dans une parcelle de blé tendre au stade début montaison.</em>
Pourquoi les prix des engrais risquent de flamber à l’horizon 2026

La mise en place d’une taxe sur les émissions de carbone des engrais importés dans l’Union européenne devrait renchérir le…

Un palmier à huile
Prix des huiles végétales : quelle tendance pour les prochains mois ?

Les prix des huiles de palme, de soja, de tournesol et de colza ont nettement renchéri ces dernières semaines, dans un…

La production française de tournesol 2024 attendue à 1,7 Mt par Agreste

Agreste a publié, le 15 octobre ses dernières estimations de production française pour 2024 en termes de céréales et d'…

Tournesol 2024 : une production française autour de 1,5 million de tonnes ?

Françoise Labalette, directrice adjointe de Terres Univia, tempère le catastrophisme ambiant, rappelant que, si l’année 2024…

Déchargement d'un bâteau d'engrais TSP (Triple super phosphate) en provenance de Sfax (Tunisie)
En quoi consiste le partenariat sur les fertilisants signé entre le Maroc et la France ?

L’interprofession Intercéréales a signé un partenariat relatif aux fertilisants avec l’Office chérifien des phosphates. Si les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne