Dossier Refonte de l'automatisation chez les Fab
Possibilité d’assistance technique à distance
Grâce à la généralisation des connexions haut-débit, il est désormais possible de relier à distance les systèmes informatiques. Les anciennes installations n’ont cependant pas tous les équipements nécessaires. C’est souvent au moment du renouvellement du système de gestion de production que sont prévus les logiciels et les équipements appropriés à cette assistance technique à distance. « Les outils utilisés pour les liaisons à distance sont très sécurisés. L’accès ne peut être initié qu’à la demande de l’utilisateur. Une fois la connexion établie, le technicien demande une confirmation pour intervenir à distance afin de ne pas risquer de perturber la production », précise Jean-Luc Dechelette, directeur commercial de Sera, spécialiste des équipements électriques, automatismes et de informatique en agroalimentaire.
Aides et remises à niveau, à moindres coûts
Les opérations les plus courantes sont l’assistance aux utilisateurs et l’installation de nouvelles fonctionnalités, afin d’optimiser le système et le rendre plus performant. Cette assistance technique à distance offre plusieurs avantages, à commencer par la réduction des coûts, par la suppression des frais de déplacement, mais aussi et surtout par la rapidité des interventions.
Grâce aux nouvelles technologies de prise en main à distance, il est possible de se connecter partout en France et à l’étranger. Le contrat d’assistance doit cependant définir les modalités des interventions : les plages horaires, le type de liaison sécurisée, protocole, l’identifiant, les mots de passe…
« Pour les outils indutriels qui fonctionnent 24 h/24 h, l’utilisateur à la possibilité de joindre un technicien d’astreinte qui se connectera instantanément au système informatique du site, afin de faire un diagnostic de l’installation. Ce type d’intervention permet de réduire les temps d’arrêt de production. Nous constatons que l’évolution des réseaux participe au développement des systèmes informatiques », complète Jean-Luc Dechelette.