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Nutrition animale
Paul-Yves L’Anthoën assure aussi la direction générale d’Axéréal Elevage

Après le départ de son directeur Jean-Michel Boussit, Axéréal Elevage, la filiale nutrition animale d’Axéréal, sera gérée en direct par le directeur général du groupe coopératif, Paul-Yves L’Anthoën.

Paul-Yves L’Anthoën vient de prendre la direction de sa filiale Axéréal Elevage, suite au départ de son directeur Jean-Michel Boussit.
© Axéréal

Directeur général de la coopérative Axéréal depuis 2017, Paul-Yves L’Anthoën vient également de prendre la direction de sa filiale Axéréal Elevage « en lien direct avec son équipe de direction ». Cette décision, annoncée par la coopérative à ses salariés en fin de semaine dernière, fait suite au départ de son directeur Jean-Michel Boussit. Ce dernier l’a en effet quittée le 25 août « pour relever d’autres challenges », explique le directeur d’Axéréal. Ingénieur LaSalle Beauvais (1985-1989) et titulaire d’un MBA de l’IGF en management (2013-2015), Jean-Michel Boussit est entré comme adjoint de direction chez Thivat en 2008 avant de prendre, en 2013, la direction du pôle Nutrition animale d’Axéréal qui agrège Thivat et Agralys-Thoreau (420 salariés, 230 M€ de chiffre d'affaires). L’ensemble produit 600 000 t d’aliments pour animaux dans dix usines, réparties dans la région Centre-Val de Loire et dans le Massif Central, sous les marques Tellus Nutrition Animale, Gibiégati, ACH (aliments chevaux) et P’tite ferme (pour les magasins). Il compte également une activité d’organisation de production (47 000 t de volaille de chair en vif, 115 millions d’œufs/an), d’accouvage (Auvergne Poussins) et de construction de bâtiments d’élevage (MEF). Il a également présidé Eurofac, la structure commune aux trois syndicats français de la nutrition animale, pour les représenter au sein de la Fefac.

Un plan de restructuration sur quatre ans

Axéréal Elevage est, avec la malterie et la meunerie, l’une des trois activités de transformation de céréales de la coopérative Axéréal. Elle avait annoncé, lors du Sommet de l’élevage 2019, un plan de restructuration sur quatre ans : fermeture de l’usine d’aliments de Saint-Denis-de-l'Hôtel (Loiret), arrêt progressif de l’insémination de volailles, réorganisation des services commerciaux, montée du numérique en logistique et dans l’administration… avec une réduction des effectifs d’environ 10 % qui devait surtout passer par des départs en retraite sur les quatre ans.

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