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OGM : une étude suggère de dédier des zones de production pour assurer la coexistence

La coexistence des filières OGM et non-OGM en Europe, où la taille des champs est en moyenne relativement faible, « ne serait possible qu’en employant de grandes distances d’isolement (avec un système d’information des agriculteurs performant) ou dans des zones dédiées de production, que celles-ci soient OGM ou non-OGM ». Tel est un des résultats du programme de recherche européen Co-Extra (coexistence et traçabilité OGM et non-OGM) dont les conclusions sont présentées à Paris du 3 au 5 juin, à l’issue de 4 ans de travaux. Yves Bertheau (INRA), coordonnateur de Co-Extra, a souligné le 3 juin devant la presse que les entreprises européennes apparaissaient « peu préparées » à la coexistence. En outre, selon les auteurs du rapport, « il paraît difficile de mettre en pratique une coexistence entre produits OGM et non-OGM dans les mêmes filières quand la pression OGM est forte ». Dans ce cas de figure, la coexistence est « seulement viable d’un point de vue économique s’il existe une différentiation de prix entre les deux types de produits sur le marché ». « Il faut que les animaux nourris avec des OGM puissent être différenciés des autres » a précisé à ce propos Yves Bertheau.

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