Nouvelles des marchés
Un commerce toujours peu animé
Le niveau d'offre sur l'Hexagone ne progresse que très modérément. Les producteurs sont davantage occupés aux divers travaux des champs —profitant du temps clément de ces derniers jours— qu'à la recherche de débouchés supplémentaires pour la vente de leurs pommes de terre. Les arrachages se poursuivent régulièrement, en fonction de la maturité du produit. La qualité des produits récoltés et stockés est jugée globalement satisfaisante. Bien que modérées, les disponibilités sur le marché s'avèrent toujours supérieures à la demande. Les acheteurs se montrent très prudents dans leurs transactions, face à une consommation encore peu positionnée sur ce produit, et ne s'approvisionnent qu'en fonction des besoins ponctuels des GMS, à des prix davantage discutés en cette période d'engagements pour la mise en place d'actions promotionnelles. Les envois hors Hexagone demeurent limités vers la péninsule ibérique. Les espagnols comme les portugais privilégient l'achats de produits nationaux. Vers l'Italie, les ventes sont en légère progression, mais elles demeurent toutefois freinées par la concurrence allemande, plus attractive en termes de prix. Dans les autres pays, la situation est assez similaire, excepté en Belgique où le marché se montre un peu plus ferme. L'offre est réduite, du fait de la priorité donnée aux travaux agricoles (dont la récolte de pomme de terre qui se poursuit), et la demande, bien que modeste, suffit au maintien des cours. Côté industrie, quelques ventes sont enregistrées sur le marché du frais, toujours en complément des contrats. Aux Pays-Bas, en revanche, l'offre s'écoule difficilement, face à une demande insignifiante… Dans ce pays, les arrachages se poursuivent également. La qualité est satisfaisante et le pourcentage de gros calibres —bien qu'inférieur cette année— serait légèrement revu à la hausse, par rapport aux dernières prévisions.
Le contexte de marché devrait encore peu évoluer dans les prochains jours. Pour le producteur, les arrachages et les divers travaux des champs restent prioritaires, au détriment de l'activité commerciale. Seule, une baisse sensible des températures serait susceptible de réactiver les ventes...