Nouvelles des marchés
Conservation : des velléités de hausses des prix sur les lots de qualité
En dépit d'un commerce très calme sur l'Hexagone, les producteurs restent peu enclins à concéder sur leurs tarifs. Au contraire, le peu de demande actuellement enregistrée sur le marché est prioritairement axée sur la belle marchandise, ce qui provoque certaines velléités de hausse des prix de ces lots, de la part des opérateurs. Mais cela ralentit d'autant les écoulements… Le manque persistant de dynamisme du marché laisse, il est vrai, peu de place aux perspectives à plus ou moins longue échéance. La prudence reste donc de mise, avec des achats qui se font principalement au coup par coup. Hors Hexagone, le courant de ventes s'avère tout aussi limité, notamment vers les pays du bassin méditerranéen, avec toujours une forte pression baissière exercée sur les prix. La situation est relativement similaire sur le marché belge où les producteurs ont tendance à freiner leurs écoulements dans les lots de belle qualité, dans le but de raffermir leurs tarifs. La demande reste pour sa part très discrète. L'industrie manifeste sa présence sur le marché par quelques achats, en complément de ses lots contractualisés. La filière reste dans l'expectative quant à l'évolution future du marché, après un premier semestre de campagne particulièrement peu dynamique… La volonté affichée des producteurs, en France comme au Benelux, de limiter leurs apports de lots de qualité, face à une demande certes réduite, mais en recherche prioritairement de beaux produits, pourrait se traduire par une meilleure tenue des prix de ces marchandises. En revanche, aucune évolution positive du marché n'est réellement envisageable actuellement pour les offres plus basiques…