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COT'Hebdo Oléoprotéagineux et coproduits
Les prix du colza au plus haut depuis plus d’un an et demi sur Euronext

L’évolution hebdomadaire des prix des oléagineux (colza, tournesol, soja), des protéagineux (pois, féverole), des coproduits de l’alimentation animale (tourteaux, issues de meunerie, coproduits de l’amidonnerie, coproduits laitiers, farine de poisson, produits déshydratés, pailles et fourrages) et des légumes secs sur le marché physique français entre le 28 août et le 4 septembre 2024, expliquée par La Dépêche Le petit meunier.

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© Généré par l'IA

Les prix du colza ont encore progressé entre le 6 et le 13 novembre, sur Euronext comme sur les marchés physiques hexagonaux. L’activité est cependant plutôt calme en France, les acheteurs comme les vendeurs ne se bousculant pas. Toujours en principaux leviers du marché de la graine européenne : d’un côté, des opérateurs qui ne perdent pas de vue que l’offre est faible en Europe et, de l’autre, un marché des huiles végétales globalement très dynamique, notamment en ce qui concerne l’huile de palme.

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Les cours du soja ont également grimpé cette semaine. Pour les acteurs du marché, il s’agit maintenant de savoir quel sera le comportement de la Chine en matière d’achat (le pays a été très présent ces derniers mois, en origines états-unienne et brésilienne). Cet immense importateur s’attend à des sanctions commerciales (relèvement de droits de douane) importantes de la part du président états-unien nouvellement élu. Le tout est de savoir quand et à quelle hauteur elles interviendront. En Argentine, l’industrie des huiles de soja se réjouit d’une belle dynamique de ses exportations. En France, le marché est assez calme, avec cependant une demande régulière de la part de la trituration dans le Sud-Ouest notamment.

L’huile de palme demeure le moteur de la dynamique haussière du marché des huiles végétales, avec une offre en baisse, une demande en hausse et des stocks plutôt bas dans les pays producteurs. Des prises de bénéfice ont cependant eu lieu cette semaine.

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Les prix du tournesol hexagonal ont poursuivi leur hausse. Des affaires se traitent sur un marché peu liquide. La demande est présente au vu de la faible récolte. De plus, les opérations de séchage sont très importantes (dans certaines régions, 100 % des volumes doivent être séchés), ce qui retarde sa mise sur le marché.

Thierry Michel

Protéagineux

Tendance haussière

Les cours du pois fourrager gagnent 5 €/t sur Rouen entre le 6 et le 13 novembre, et restent inchangés sur les autres places de cotation. Les prix de la féverole n’ont pas évolué. Quelques affaires se traitent sur la Marne en pois fourrager pour de petits ateliers belges. Rien ne se fait sur Pontivy. En pois jaune, les usines sont déjà couvertes. Pour la féverole, quelques affaires se traitent.

Tourteaux

Nouveau repli des cours

Les prix des tourteaux, toutes graines oléagineuses confondues, ont cédé quelques euros sur le marché physique français entre le 6 et le 13 novembre, suivant de façon moins marquée la tendance franchement baissière du contrat tourteau de soja sur le CBOT à Chicago. L’intérêt acheteur continue de se manifester, principalement en tourteau de soja et, dans une moindre mesure, en tourteau de tournesol. Pour rappel, le texte sur le report à fin 2025 de la réglementation RDUE (déforestation) est mis au vote ces 13 et 14 novembre.

La prime en tourteau de soja non-OGM a évolué irrégulièrement d’une semaine sur l’autre, à la baisse sur le rapproché et à la hausse sur l’éloigné, pour atteindre +177 €/t sur novembre-décembre, +172 €/t sur janvier et +173 €/t sur les 3 de février et les 3 de mai.

Issues de meunerie

Statu quo

Les prix des issues de meunerie en région Île-de-France n’ont pas évolué entre le 5 et le 12 novembre, sur un marché à l’équilibre en cette semaine de quatre jours.

En Bretagne, les prix des sons fins sont reconduits entre le 6 et le 13 novembre, à l’image du marché francilien. La demande est limitée. En départ Isère, les prix sont également sans changement d’une semaine sur l’autre. Sur la région de Marseille, la demande sur le marché espagnol est revenue et occupe tous les vendeurs, mais les prix restent stables, de même que dans la région de Toulouse.

Coproduits de l’amidonnerie

Evolution contrastée des prix

Les cotations des drêches de blé ont gagné 10 €/t entre le 6 et le 13 novembre. En drêche de maïs, l'évolution des cours est plus contrastée, allant de -5 €/t sur Lacq à +6 €/t sur Gand. Le marché est plus actif en maïs qu'en blé.

Les valeurs du corn gluten feed ont reculé de 13 €/t entre le 6 et le 13 novembre, suivant la tendance baissière des tourteaux. Le marché est peu actif.

Coproduits laitiers

Cours sans changement

Le prix de la poudre de lactosérum à destination de l'alimentation animale est nominalement reconduit en disponible sur le marché physique français entre le 7 et le 14 novembre, faute de nouvelle affaire traitée. En poudre de lait, des contrats ont été conclus au même niveau de prix que celui des réservations de novembre.

Farine de poisson

Evolution contrastée des cours

La baisse de la parité euro-dollar entraîne la montée du prix des farines de poisson en origines sud-américaines sur le marché physique français entre le 6 et le 13 novembre. A l'inverse, les cours des farines scandinaves baissent.

Produits déshydratés

Statu quo

La cotation de pulpe de betterave déshydratée a progressé de 5 €/t entre le 6 et le 13 novembre alors que celle de luzerne déshydratée n'a pas évolué sur la semaine. Le marché est peu animé.

Pailles et fourrages

Evolution de prix contradictoire en foin de Crau

Les prix des pailles (de blé et d'orge) et du foin de Crau (cotations commerciales et de référence) sur le marché physique français sont reconduits entre le 6 et le 13 novembre. L'activité est limitée.

La rédaction

À surveiller

Soja

 

  • Rapport hebdomadaire Crop Progress de l’USDA sur l’avancée des semis le 18 novembre.
  • Avancée de la récolte aux États-Unis, attention au rendement et au volume final.
  • Dynamique des exportations états-uniennes, notamment à destination de la Chine.
  • Conditions de culture en Argentine et au Brésil.

 

Colza

 

  • Niveau des huiles, marché actuellement sous tension, avec un marché de la graine en retrait.
  • Niveau des marges des triturateurs français et européens faible.
  • Conditions de culture en Australie.

 

Tournesol

 

  • Récolte dans l’Hexagone, rendements décevants.
  • Volumes récoltés en Ukraine, qui pourraient tomber autour des 10 Mt.

 

Adèle d'Humières

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