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Les multiplicateurs de semences réunis autour de l’Anamso

« L’organisation en filière est un atout », ont noté les multiplicateurs de semences oléagineuses, au Salon de l’agriculture le 28 février.

Fop, Gnis, Union française des semences… Les groupements qui concourent à la filière semences oléagineuses vont travailler plus étroitement à l’Anamso, ex-section Semences de l’Association générale des producteurs. Cette convergence se traduit par un accord négocié depuis deux ans entre l’Anamso et la Fop. Les présidents Laurent Bourdil et Arnaud Rousseau l’ont paraphé porte de Versailles.

Solidarité autour de solutions collectives

Les participants ont chiffré le poids économique des semences. La France a dégagé un solde commercial de 199 M€ en oléagineux en 2016, signe que « l’organisation en filière est vertueuse », a pointé Éric Devron, directeur de l’UFS. À ses côtés, Gérard Tubery, ex-président de la Fop, a relevé le rôle des 100 000 producteurs. Puis Sébastien Windsor, président de Terres Inovia, a noté les rendements accrus de 10 quintaux en vingt-cinq ans. C’est ensuite Laurent Rosso, dirigeant de Terres Univia, qui s’est félicité de valoriser 1,5 million d’hectares ensemencés en colza. Jean-Marie Glenisson, de la section oléagineuse du Gnis, a salué la multiplication à l’export, avec 5 000 quintaux semés en Ukraine et Russie, à base de semences françaises. « La filière reste vigilante pour ne pas affaiblir les entreprises d’ici », a insisté Laurent Rosso, commentant cette délocalisation. « Il faut que nos producteurs soient dans le marché », a renchéri Gérard Tubery. « La génétique apporte une performance, qui doit être rémunérée », a conclu Éric Devron, estimant qu’il fallait « poser les règles du jeu » sur la répartition de la valeur ajoutée dégagée.

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