Assemblée générale statutaire du Snia
« Les fabricants d’aliments du bétail continuent d'investir », affirme François Cholat, président du Snia
Avec 53 adhérents présents, l’assemblée générale statutaire du Syndicat national de l'industrie de la nutrition animale (Snia) a pu se tenir à Rennes le 16 septembre. Outre l’élection de Henri Tromelin au bureau, les adhérents ont parlé sécheresse, RSE et protéines mais aussi plan de relance.Son président assure que les FAB poursuivent leurs investissements.
Avec 53 adhérents présents, l’assemblée générale statutaire du Syndicat national de l'industrie de la nutrition animale (Snia) a pu se tenir à Rennes le 16 septembre. Outre l’élection de Henri Tromelin au bureau, les adhérents ont parlé sécheresse, RSE et protéines mais aussi plan de relance.Son président assure que les FAB poursuivent leurs investissements.
La Dépêche - Le Petit Meunier : Quelles sont les principales préoccupations des fabricants d’aliments pour animaux actuellement ?
François Cholat : Du point de vue conjoncturel, la sécheresse est la véritable inquiétude avec deux interrogations, d’une part la solvabilité de nos clients, d’autre part la disponibilité en matières premières, notamment pour les produits cellulosiques. Mais c’est également tendu en céréales, blé comme maïs selon la dernière communication de l’Association des producteurs de maïs (AGPM). La sécheresse d’août qui perdure est également une mauvaise nouvelle tant pour les productions végétales que les productions animales, de nombreuses exploitations ayant la double activité. Elle affaiblit les trésoreries, surtout dans les exploitations de ruminants.
LD-LPM : Qu’ont décidé les adhérents durant l’assemblée générale ?
F. C. : Nous avons, dans un premier temps, abordé des questions statutaires comme l’arrivée d’Henri Tromelin au bureau, en remplacement de Jean-Michel Boussit. Puis nous avons beaucoup travaillé sur la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Un groupe de travail, animé par Stéphane Deleau, est en train de construire une boite à outils qui sera mise à disposition d’abord de nos adhérents puis plus largement. J’appelle d’ailleurs la coopération à rejoindre notre action. Nous avons en effet initié le projet Respons autour de la RSE pour que toutes les entreprises de la nutrition animale investissent cette démarche. Nous avons également initié un dossier « Export » avec un petit groupe de fabricants motivés, animé par Jean-Marc Le Roy de Even. Enfin, nous avons beaucoup parlé de protéines, mais nous communiquerons plus largement sur ce point, le 1er octobre, lors de notre conférence de presse.
LD-LPM : Comment voyez vous l’année 2020 en volumes ?
F. C. : Au début du confinement, nous avions estimé que l’année serait à -4 % en termes de volumes d'aliments composés produits. Mais, plus nous avançons, et même si les incertitudes restent grandes, plus nous sommes optimistes. Il reste toutefois de réelles interrogations sur l’évolution des flux avec de fortes variations d’une semaine à l’autre qui rendent difficile l’anticipation pour nos services Approvisionnement comme Logistique. D’ailleurs les fabricants d’aliments continuent à investir que ce soit dans de nouveaux outils ou dans la modernisation de leurs sites, notamment les automatismes. Et les fabricants d’aliments sont dans leur grande majorité très intéressés par le plan de relance du gouvernement.