Filières animales
Le Snia tire la sonnette d’alarme face à la hausse des cours
Alors que la fermeté prévaut depuis plusieurs mois sur les marchés des matières premières, « la répercussion tout au long de la chaîne est incontournable si nous ne voulons pas voir disparaître des filières entières et avec elles, les élevages et les entreprises qui les composent », rappelle le Snia dans un communiqué du 10 juillet. La flambée des cours des céréales (+19% pour le blé rendu Pontivy-Guingamp depuis janvier) et des tourteaux (+50 % environ) ont conduit l’indice IPAA à des records. Il a bondi de 23 % en six mois. « La conjoncture actuelle impacte l’équilibre économique des secteurs situés en amont de la commercialisation des denrées alimentaires (Fab, éleveurs et entreprises d’abattage et de transformation) », met en garde le syndicat. Et, si l’industrie de la nutrition animale peut « contribuer à ce que la variation du prix des aliments soit lissée et un peu décalée dans le temps par rapport à celle du prix des matières premières » en jouant sur ses stratégies d’achat, « ces mécanismes ont leurs limites, tout particulièrement lorsque les prix élevés touchent toutes les principales matières premières sur une longue période », explique le Snia.