Le dossier I. B. au cœur des débats de l’AG des Grands moulins de Strasbourg
La perspective de l’entrée dans le capital des Grands moulins de Strasbourg (GMS) de l’homme d’affaires libanais, I. B., a animé les débats de l’assemblée générale du troisième groupe meunier de l’Hexagone, qui s’est tenue le 30 juin. Le groupe Soufflet, qui détient 29,6% des parts des GMS, n’est, rappelons-le, pas favorable à cette ouverture, I. B. étant cité dans un document de l’Onu en tant que vendeur d’armes. Le leader européen de la meunerie, Soufflet, qui a déjà demandé à ce que le dossier soit jugé en cassation, a une nouvelle fois fait part de ces réticences et ne semble toujours pas convaincu : « nous avons posé un certain nombre de questions, mais nous n’avons pas obtenu de réponses pertinentes », a regretté un porte-parole du groupe à l’issue de l’assemblée générale.
La prise de participation d’I. B. devrait être réalisée au cours de l’été, comme l’a indiqué le Pdg des GMS, Bertrand Leary. Ce dernier assure par ailleurs avoir mené « une enquête approfondie sur sa moralité au Liban » et ne pas avoir eu d’information sur un éventuel passé de marchand d’armes. Et de préciser que le futur actionnaire est « un excellent client, avec lequel nous entretenons des relations commerciales depuis de longues années, et qui avait le souhait de s’assurer un approvisionnement régulier ».