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La transformation serait associée au dispositif de la LME sur la volatilité

A l’occasion de l’assemblée générale de l’Alliance 7, syndicat de l’Epicerie et de la Nutrition spécialisée (dans lequel on retrouve des biscuitiers et des entreprises de panification), le ministre de l’Agro­­alimentaire, Guillaume Garot, a annoncé que ces industries seraient concernées par la prise en compte de la volatilité des matières premières dans le cadre de la réforme de la Loi de modernisation de l’économie. Un élément de la LME qui, dans sa version présentée le 2 mai, ne prévoyait pas d’étendre le dispositif à la première ni à la seconde transformation des céréales.

Des industriels intéressés par le dispositif sur la volatilité
« L’état est là pour que vous soyez plus efficaces en tant qu’acteur économique », a déclaré le ministre. Il a rappelé que le texte serait corrigé sur certains points par le Parlement. Contrairement à ce que laissait présager le texte de loi initial, « il y aura un dispositif obligatoire en cas de forte volatilité des matières premières », a assuré Guillaume Garot devant les participants de l’assemblée générale. Il a également rappelé que « les conditions générales de vente devaient être le socle des négociations commerciales ». Des propos bien accueillis par le public.
De leur côté, les industriels de la biscuiterie et de la panification présents voient plutôt d’un bon œil cette possibilité de réouvrir les négociations commerciales avec la distribution, en cas de forte instabilité des prix des matières premières. « La volatilité ne nous arrange pas. Qu’il y ait indexation de nos prix ou pas, la distribution doit accepter cette nouvelle donne. La hausse des prix de vente n’est pas un frein à la consommation. Il faut accepter le juste prix des produits. Nous sommes pour une inflation maîtrisée », estime Emmanuel Aimond, directeur général de Jacquet-Brossard et président du syndicat de la panification (adhérant à l’Alliance 7). « La volatilité peut représenter un surcoût important. L’an passé, les variations du beurre ont coûté près de 500.000 €, or nous ne pouvons conctractualiser au-delà de trois mois, donc il faut pouvoir la répercuter », explique Jérôme Tacquard directeur général de Loc Maria Biscuits.

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