Politique/Syndicat/Oléoprotéagineux
La filière oléoprotéagineuse française présente six propositions afin d'augmenter la production européenne
La filière oléoprotéagineuse nationale espère profiter de la présidence hexagonale à la tête de l'UE sur le premier semestre 2022 pour faire entendre sa voix.
La filière oléoprotéagineuse nationale espère profiter de la présidence hexagonale à la tête de l'UE sur le premier semestre 2022 pour faire entendre sa voix.
Dans un communiqué commun, Terres Inovia, Terres Univia, la FOP (Fédération des producteurs d'oléoprotéagineux) et le groupe Avril ont présenté une liste de six propositions afin de dynamiser la production d'oléoprotéagineux en France et en Europe :
1. Donner aux filières oléoprotéagineuses une place stratégique sur le long terme.
2. Reconquérir notre souveraineté protéique.
3. Amplifier les efforts de recherche agronomique et accompagner le déploiement des
innovations dans les exploitations pour mener les transitions.
4. Assurer aux agriculteurs un accès aux moyens de production pour qu’ils bénéficient de
pratiques alternatives fiables et compétitives à court terme.
5. Sécuriser le revenu des producteurs pour mener les efforts de transition dans le contexte du
changement climatique.
6. Ouvrir de nouveaux débouchés aux énergies renouvelables issues de la biomasse agricole pour
décarboner l’économie européenne.
La filière oléoprotéagineuse française espère faire entendre sa voix alors que la France présidera le Conseil de l'UE entre janvier et juin 2022. Elle rappelle que l’Europe « couvre à peine un tiers (30 %) de ses besoins en matières riches en protéines végétales, et la France (comptant 120 000 producteurs, première nation productrice de l'UE) seulement la moitié (50-55 %) ».