Politique/Syndicats
La filière bioéthanol veut être incluse dans le plan automobile annoncé par le gouvernement
Les divers syndicats représentant la filière française du bioéthanol demandent aux autorités une série de mesures destinées à soutenir la consommation de Superéthanol.
Les divers syndicats représentant la filière française du bioéthanol demandent aux autorités une série de mesures destinées à soutenir la consommation de Superéthanol.
Les syndicats de la filière bioéthanol française regrettent de ne pas être intégrés au plan de soutien de la filière automobile présenté par le président Emmanuel Macron en début de semaine 22 et le fait savoir. Dans un communiqué commun du 29 mai rédigé par l'AGPB (Association générale des producteurs de blé), l'AGPM (Association générale des producteurs de maïs), la CGB (Confédération générale des producteurs de betteraves) et le SNPAA (Syndicat national des producteurs d’alcool agricole), ils regrettent que le plan en question se focalise trop sur les véhicules électriques, omettant la filière biocarburant.
Une prime à l’installation de boitier de conversion à l’E85 de 200 € aux ménages modestes
Les syndicats agricoles déplorent le fait « que les constructeurs automobiles ne soient pas suffisamment incités à développer des versions flex-fuel E85 (référence aux véhicules à essence pouvant rouler au moyen d’un carburant contenant 85% d’éthanol, le Superéthanol) ». Afin de remédier à ce constat, la filière nationale bioéthanol présente une série de mesures incitant les consommateurs à se tourner vers l’E85 : « accorder une prime à la conversion de 200 € aux ménages modestes qui font installer un boîtier de conversion E85 homologué par l’Etat sur un véhicule essence, réduire la taxe sur les véhicules des sociétés (TVS) sur les véhicules neufs équipés de moteur flexfuel-E85, dont les émissions sont inférieures ou égales à 120 g de CO2, en appliquant un abattement de 40% sur les émissions , et classer en Crit’Air 1 les véhicules flex-fuel ».
La filière bioéthanol rappelle qu’elle représente une source de création d’emplois non négligeable et non délocalisable, et permet la production d’alcool servant à la fabrication de gel hydroalcoolique, nécessaire à la lutte contre le Covid-19.