Aller au contenu principal

Agriculture biologique
Inauguration du Printemps bio 2006

La 7 édition a débuté le 1 juin sur la butte Montmartre sous la pluie, mais avec diverses animations pour mettre en valeur la filière bio

DE LA BUTTE Montmartre le 1 er juin 2006, a été lancé le Printemps bio 2006. Cette année, c’est le village autour du Sacré-Cœur qui a revêtu les couleurs de l’agriculture biologique. Des animations ont été préparées sur trois jours du 1 er au 3 juin. Le lancement parisien ouvre sur quinze jours d’animations dans toute la France.

Lancement sous le mauvais temps

L’Agence bio, qui coordonne cette campagne de valorisation des produits issus de la filière biologique, associée à la mairie du XVIII e arrondissement de Paris, ont organisé une série d’animations.

Au square Louise Michel, le long des escaliers menant au Sacré-Cœur, une Galaxie bio a été spécialement conçue pour l’occasion. On y découvre des sphères, associées par des photographies à des légumes, fruits ou tête de cochon. Ces ballons-aliments bio sont accompagnés par des compositions musicales, réalisées par l’artiste Christian Sébille. Ces bruitages devaient évoquer les cycles naturels, les principes et les valeurs biologiques.

Le programme de cette journée s’est poursuivi par des points d’information et “arbres à images” répartis tout autour de la butte. Centrés sur un thème de l’agriculture biologique, ils proposent des reportages-photos et les visiteurs avaient la possibilité de dialoguer avec un animateur de la filière afin d’en savoir plus. Différents sujets ont été traités, les plus instructifs étant sur les sols vivants et fertiles, le respect du bien-être animal et les sources d’emploi.

La promenade a été cependant gâchée par le mauvais temps, la pluie n’incitant pas à flaner pour aller à la recherche des différents points d’information. Le choix d’un jeudi pour le lancement n’est pas non plus idéal, la fréquentation étant moindre qu’un jour de fin de semaine. Certaines animations, comme les “arbres à images” ont continué jusqu’au samedi. Mais la Galaxie bio a disparu à la fermeture du square, le jeudi à 21h30.

Pour ceux qui auraient raté cette première journée, des commerçants et restaurants se sont associés à l’évènement, afin de proposer à leurs clients une sélection de produits bio. Tous les renseignements sur ces partenaires et sur les autres animations de la quinzaine, sont disponibles sur le site Internet du Printemps bio, “www.printempsbio.fr”, qui offre un bon aperçu des différentes actions.

Valoriser l’agriculture biologique

Cette campage de valorisation a pour but avoué de présenter les produits biologiques, mais aussi les mécanismes de la filière et les différents métiers qui la composent. « L’agriculture bio utilise de la main d’œuvre et équilibre l’économie », a declaré Claude Monier, président de l’Agence bio. Cet évènement s’inscrit dans « un dynamisme de la profession », selon Elisabeth Mercier, directrice de l’Agence bio. En effet, selon les chiffres de l’Observatoire national de l’agriculture biologique, on note une croissance de la production biologique par rapport à 2004. En 2005, 11.402 exploitations agricoles se sont engagées dans le mode de production biologique, soit une progression de 3 % en comparaison avec 2004. Par ailleurs, tous les élevages bio, à l’exception des poulets de chair, ont vu le nombre de leurs animaux progresser en 2005. Pour les productions végétales, l’ensemble de la filière a connu un essor, allant jusqu’à atteindre +16 % pour les plantes à parfums, aromatiques et médécinales. Les surfaces céréalières ont, quant à elles, augmenté de 6 % (cf. notre article en Une de l’édition du 1 er juin 2006). Cependant, la surface cultivée en protéagineux bio marque un retrait de 9 %. On note également une hausse de 2,5 % du nombre d’entreprises certifiées bio en France.

Les atouts de la filière bio

L’objectif du Printemps bio, par la mise en place de points d’information ainsi que par des visites de fermes et d’industries bio, est de faire découvrir aux consommateurs les modes de production. Des règles strictes entourent la fabrication des produits. Ces mesures d’encadrement sont établies pour préserver l’environnement, toutes les activités étant soumises à un cahier des charges rigoureux. Les contrôles et certifications sont réalisés par des organismes certificateurs indépendants, agréés par les pouvoirs publics. Dans le point d’information, situé Square Louise Michel, “l’arbre à images” consacré aux sols vivants et fertiles, expliquait que les teneurs en matière organique dans les sols cultivés étaient plus élevées en cas de pratiques biologiques, grâce à la fertilisation organique et à des rotations diversifiées. L’animateur présent à ce point a décrit comment les ressources agicoles, une plume par exemple, pouvaient être utiliser comme engrais.

Le Printemps bio a pour objectif pincipal de montrer que la filière biologique se porte bien. Le succès des dernières campagnes « témoignent de la bonne image du bio » en France, a rappelé Catherine Rogy, membre du cabinet du ministre de l’Agriculture mais il ne faut pas relâcher la pression.

Les plus lus

Décès de Michel Soufflet, fondateur du groupe éponyme de négoce de céréales

Michel Soufflet est mort le dimanche 8 décembre 2024 à l'âge de quatre-vingt-quatorze ans.

Moisson 2024 - Quel pourcentage des blés français sera sous la norme des 76 kg/hl ?

L’enquête d’Arvalis et FranceAgriMer sur les blés français, qui fournira ses résultats définitifs le 18 septembre prochain,…

Moisson 2024 - L'Ukraine accepte de limiter ses exportations de blé

L’Ukraine s’est mise d’accord avec ses partenaires commerciaux sur le volume de 16,2 Mt de blé exportables sur la campagne…

Des coopératives céréalières françaises dans le rouge

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole Métiers du grain, a présenté quelques éléments du « plan…

Congrès des grains Dijon/Nancy : une campagne 2024-2025 décevante et complexe à gérer en céréales

Le Congrès des grains Dijon/Nancy s’est tenu le jeudi 5 septembre à Dijon, post moisson de céréales d’hiver et à l’approche de…

Tempête Boris : quelles conséquences les intempéries ont-elles eu sur les cultures d’Europe centrale ?

La tempête Boris a affecté de nombreux pays d'Europe centrale. Des pays d'Europe de l'Est sont indirectement touchés.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne