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Groupe Soufflet, un exercice « plutôt bon », dans le contexte actuel

Si les résultats du Groupe Soufflet « ne correspondent pas au tableau de marche que nous nous étions fixé pour 2017 », ils s’avèrent « plutôt bons » dans le contexte de crise économique européenne, estime Jean-Michel Soufflet, président du directoire, dans le rapport d’activité du groupe. Avec un CA de 4,95 Md€, dont 53 % réalisés hors des frontières de l’Hexagone, celui-ci « améliore sa rentabilité ».
Progression des ventes de farine, y compris à l’export
Les ventes des Moulins Soufflet ont progressé de 3 % en volume en 2012/2013. La division a recruté 1,3 % de clients artisans supplémentaires sur cette période. L’industrie a, de son côté, commandé 6 % de volumes de plus que lors de l’exercice précédent et l’export a crû de 9 %, « dans un marché orienté à la baisse ». Cette performance s’explique notamment par la fermeture de la structure Ubemi en Belgique, détenue par plusieurs meuniers. Et par l’optimisation logistique, avec l’investissement dans un quai de chargement Conteneurs à Corbeil, pour coller à l’évolution du marché à l’exportation.
Records de chargement en céréales
Pour Soufflet Négoce, la campagne céréalière a permis des chargements record sur les silos portuaires Socomac de La Pallice et Rouen. Avec 1,67 Mt travaillées pour chacun, leur activité a bondi de 25 % ! Une performance qui reflète le « fort développement » de l’activité de la division sur le Moyen-Orient, mais aussi des débouchés d’opportunité, comme la vente de maïs non-OGM à la Corée du Sud. Le groupe souligne le développement de combinaisons blé tendre/blé dur, réduisant les coûts logistiques de chargement à destination de l’Afrique de l’Ouest. Une approche favorable aux expéditions de blé dur. D’autres pistes sont explorées pour accroître les exportations, comme les ventes de blés sur le Japon « dans le cadre d’une démarche “gastronomie à la française” » de l’un de ses clients. Un débouché déjà croissant.