Dossier Refonte de l'automatisation chez les Fab
Gérer la complexité des flux fonctionnels
L’entreprise doit gérer de nombreux flux fonctionnels. Par exemple, le flux “calcul du prix de revient” se compose de trois grandes étapes : le calcul dans l’usine même (stock initial, réception, prix facturé ou estimé via les contrats d’achat…), celui des coûts de formule durant la période (basé sur les consommations réelles de matières premières) puis celui des prix de revient des produits finis (en lien avec la formule et les coûts annexes comme les freintes, les marges, la valorisation des stocks…). « Une solution métier doit traiter des particularités du secteur en plus des fonctions générales », souligne Franck Letourmy, directeur commercial et marketing de Prios, éditeur de progiciels pour l’industrie. La complexité de gestion des prix de revient s’illustre tout particulièrement dans le cas des échanges aliments (achat de céréales contre livraison d’aliments avec des agriculteurs) ou de la gestion des produits médicamenteux et de la nouvelle réglementation.
Prise en compte des relations avec les tiers
La complexification des relations entre acteurs impose d’intégrer de plus en plus la relation entre divers circuits de distribution, de fabrication et l’ensemble des flux de gestion associés : facturation inter-sociétés, échanges de données informatisées (EDI) grâce à des outils interfaçables, sous-traitance et fabrication pour compte… Les usines d’aliments du bétail peuvent enfin se trouver impliquées dans le suivi des ratios technico-économiques des élevages. Qui, eux mêmes, peuvent alimenter la prévision de commande au travers du cadencier.