Aller au contenu principal

Meunerie / contingent
Evolution de la réglementation

LA REGLEMENTATION relative au contingent de meunerie vient d’être consolidée. Le décret n°2009-319 du 20 mars, publié au Journal officiel du 25 mars, fixe certains points législatifs faisant l'objet jusqu’ici de dérogations provisoires étudiées périodiquement dans le cadre de la Commission consultative de la Meunerie (CCM). Il abroge nombre de textes obsolètes qui compliquaient leur compréhension. Parmi les points à souligner, le décret définit le plafond d’écrasement. C’est la somme du contingent et des droits de mouture. Les meuniers sont désormais autorisés à louer chaque année des droits de mouture à hauteur de 15 % de leur plafond d'écrasement, et ce sans limitation de renouvellement. La demande doit toujours être formulée chaque année auprès de FranceAgriMer. Jusqu'alors, la location était limitée à 10 % du plafond d'écrasement, et ce pendant deux ans maximum. Au-delà, le meunier devait acheter des droits de mouture. Autre évolution : les abattements prévus dans le cadre de la transformation des contingents en droits de mouture sont supprimés. Là encore, cette dérogation était provisoire.

Pas de contingent en dessous de 350 qx/an

Le décret établit le plafond d’écrasement au-delà duquel un moulin est tenu de disposer d’un contingent. Celui-ci est fixé à 350 qx de blé par an destiné à l'alimentation humaine pour le marché intérieur français. Les moulins exemptés doivent néanmoins être enregistrés auprès de l’administration France AgriMer. Ces moulins sont par ailleurs tenus aux mêmes contraintes de sécurité, techniques et sanitaires notamment, que les moulins contingentés. Enfin, les unités fermées depuis plus de trois ans sont désormais autorisées à transformer leurs contingents en droits de mouture et ainsi les revendre. Le décret, annoncé par l'ordonnance du 23 mai 2006, était attendu de la profession qui a travaillé, par le biais de l’ANMF (Association nationale de la meunerie française), à ces ajustements réglementaires conférant plus de visibilité. « La profession ne peut que se réjouir de la parution de ce décret, qui repositionne le contingent et les droits de mouture auxquels les moulins sont attachés », a d’ailleurs commenté le président de l’ANMF, Joseph Nicot.

Les plus lus

Dirigeants des BRICS+ réunis à Kazan, en Russie
BRICS+ : pourquoi une nouvelle bourse de céréales est proposée par la Russie à ses partenaires ?

Les pays des BRICS+ (regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie et les…

<em class="placeholder">Epandage de solution azotée dans une parcelle de blé tendre au stade début montaison.</em>
Pourquoi les prix des engrais risquent de flamber à l’horizon 2026

La mise en place d’une taxe sur les émissions de carbone des engrais importés dans l’Union européenne devrait renchérir le…

Tournesol 2024 : une production française autour de 1,5 million de tonnes ?

Françoise Labalette, directrice adjointe de Terres Univia, tempère le catastrophisme ambiant, rappelant que, si l’année 2024…

La production française de tournesol 2024 attendue à 1,7 Mt par Agreste

Agreste a publié, le 15 octobre ses dernières estimations de production française pour 2024 en termes de céréales et d'…

Moins de blé dans le pain : comment l’Égypte compte réduire ses importations ?

L'État égyptien cherche à faire des économies par tous les moyens. Reste à savoir s'il parviendra à atteindre ses objectifs.…

Blés tendres meuniers 2024 : une récolte de qualité malgré tous les signaux négatifs

La vision croisée des résultats de la nouvelle récolte de blé tendre 2024 a été présentée auprès de 60 meuniers par Arvalis et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne