Engrais : prises de position au ralenti
L'activité qui avait redémarré avec la fin des récoltes se met au ralenti. Les distributeurs misent sur la prudence et prennent position avec parcimonie. Les difficultés du secteur agricole freinent les commandes, confirmant les estimations de recul de 30 % des achats de PK et de NPK depuis le début de la campagne (cf. page 4). Une situation qui risque de mettre en difficultés les producteurs d'engrais les plus fragiles. L'azote s'en sort mieux, avec des niveaux de ventes qui se maintiennent et des prix plutôt stables. La hausse du prix du pétrole n'a pas de répercussion sur les cours, compte tenu de cette demande modérée. Seule l'urée a enregistré une forte vague d'achats avec une nouvelle hausse de son prix qui fait suite à un repli à 200 €/t début octobre. En solutions azotées, le marché est plat, 70 % des besoins de la campagne étant déjà couverts. Tirées par la volonté des Russes de prendre des parts de marché aux Marocains, les cours du DAP continuent à baisser, provoquant un regain d'activité.