Pommes de terre
DPU : les planteurs veulent éviter une concurrence déloyale
Toute une partie du congrès de l'Union nationale des producteurs de pommes de terre, qui s’est réuni le 14 février, a consisté à voir comment les planteurs peuvent ne pas perdre, dans l'épineux dossier des DPU. « Ce que nous ne pouvons pas accepter c'est de subir de plein fouet les conséquences des réformes d'autres secteurs », (en l'occurrence l'OCM des fruits et légumes, que Bruxelles veut aligner sur le régime des cultures arables, ndlr), a déclaré Patrick Trillon, président de l'UNPT, à Dominique Bussereau. Les producteurs de pommes de terre veulent éviter la concurrence de nouveaux producteurs qui seraient soutenus par des DPU historiques acquis grâce à d'autres productions. Le « plan A », selon M. Trillon, c'est de militer pour le maintien du fameux article 51, qui exclut du bénéfice des DPU les cultures de pommes de terre. Mais « il faut imaginer un plan B », qui consisterait à discuter avec les céréaliers afin que les planteurs historiques de pommes de terre bénéficient eux aussi de DPU.