Des habitudes d’achat-vente en pleine mutation
« L’année 2010 nous a laissé quelque peu perplexe, indique le cabinet Spic et Albert (Paris), dans sa note d’information annuelle sur son activité Droits de mouture. Après de premières transactions en fin d’été à 5 €/q, ce n’est qu’en début décembre que nous avons obtenu quelques quintaux à la vente à un prix jamais atteint de 9 €/q, pour finir à 6 €/q fin février. Le tout avec des volumes transférés en diminution de 45 % par rapport à 2009. » Alors qu’usuellement la campagne de l’année civile débutait en septembre pour se finaliser en février, avec un renchérissement progressif des tarifs qui culminait en décembre, depuis trois ans, des transactions se traitent dès l’été voire le printemps. Cet étalement des achats/ventes laissant plus de temps à la négociation, les prix des droits de mouture deviennent plus volatiles.